Dans un rapport dénommé « Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale » et qui sera présenté officiellement le 30 août prochain à Yaoundé au Cameroun, la Banque mondiale, après avoir identifié les obstacles du commerce agricole régional, a recommandé son développement pour une réduction de la pauvreté.

La Banque mondiale a identifié les principaux obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale. Dans un rapport intitulé « Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale », l’institution de Bretton Woods a indiqué que le potentiel du commerce agricole régional dans cette région de l’Afrique, « n’est pas encore réalisé », ceci pour plusieurs raisons bien spécifiques.

Le rapport qui sera présenté officiellement le 30 août prochain à Yaoundé au Cameroun précise qu’il s’agit « de la faiblesse des liens entre les agriculteurs et les marchés, de la mauvaise qualité des infrastructures de marché et des coûts élevés du commerce résultant de la corruption le long des corridors de commerce régionaux ».

Développer le commerce régional pour réduire la pauvreté
Relevant les actions nécessaires pour parvenir à un niveau acceptable de commerce agricole régional en Afrique centrale, la Banque a recommandé de s’attaquer aux diverses contraintes qui constituent un frein à son développement. L’institution financière internationale a recommandé dans son rapport « une collaboration intersectorielle et un leadership politique fort, afin de surmonter la résistance inévitable en termes d’économie politique de ceux qui tirent actuellement des rentes du système au détriment des pauvres ».

Pour la Banque mondiale, le développement du commerce agricole régional sera d’une grande utilité pour la sous-région d’Afrique centrale. « Le commerce régional peut grandement stimuler le développement agricole et entraîner une réduction de la pauvreté, dans la mesure où il permettrait d’accroître les revenus agricoles et réduire le prix des aliments. Il pourrait également permettre de réduire les factures d’importation et améliorer ainsi la balance des paiements », a rappelé l’institution de Bretton Woods dans son rapport.
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