Le groupe automobile français mettrait à disposition une flotte « 100 % électrique » de véhicules en libre-service. Alors qu’a commencé ce lundi le retrait progressif des stations Autolib , certains sont déjà prêts à les remplacer. Selon Europe 1, c’est le groupe Renault qui devrait être finalement le premier à prendre la place laissée vide par Bolloré .
La marque au losange et la Mairie de Paris devraient annoncer cette semaine une nouvelle offre de véhicules en libre-service dans le Grand Paris. Un nouveau système qui serait composé de véhicules « 100 % électriques » et qui devrait être mis en place « très rapidement ».
Contacté par « Les Echos », le constructeur n’a pas souhaité faire de commentaires.
Vers une offre concurrentielle
L’offre proposée par Renault doit correspondre au changement d’orientation souhaité par la Mairie de Paris qui cherche des solutions plus souples d’autopartage sans station. Un changement d’orientation qui n’exclut pas une offre où pourraient se côtoyer plusieurs concurrents.
Début juin, la réunion organisée par la Maire de Paris sur ce dossier a réuni autour de la même table plusieurs acteurs dont Daimler, Volkswagen ou encore PSA.
Ce dernier avait d’ailleurs annoncé sa ferme intention de déployer ses véhicules sur le bitume parisien . Un service qu’il propose déjà avec 150 Citroën électriques à Lisbonne et 600 autres à Madrid. Dans la capitale espagnole, les deux constructeurs français sont déjà en concurrence, puisque Renault met à disposition une flotte de 500 ZOE, sa citadine 100 % électrique.
Moins de subventions
Dans un contexte de multiplication des offres de déplacement (VTC, vélos en free-floating ) dans la capitale parisienne, Anne Hidalgo est à la recherche d’une nouvelle offre de transport. La Maire de Paris avait notamment émis des doutes concernant le modèle économique d’Autolib basé sur la subvention publique.
Avec un déficit estimé à 293,6 millions d’euros, dont le groupe Bolloré n’accepte de prendre en charge que 60 millions, la rupture du contrat Autolib devrait coûter cher aux collectivités. Une facture salée qui conforte l’idée d’un système où pourraient se côtoyer plusieurs acteurs.
(source : https://www.lesechos.fr/)