Le Cameroun vient de bénéficier d’un appui financier d’un montant de 16,3 milliards de francs CFA auprès de la Banque mondiale. D’après le Journal Officiel de l’Etat camerounais qui a rapporté l’information mercredi, les fonds serviront à financer un Projet d’assistance technique pour le développement hydroélectrique du fleuve Sanaga.
La Banque mondiale (BM) continue d’apporter son soutien aux ambitions énergétiques du Cameroun. D’après une publication du Journal Officiel de l’Etat (JO) ce mercredi, l’institution de Bretton Wood vient d’octroyer une enveloppe de 16,3 milliards de francs CFA au pays d’Afrique centrale. Un accord de prêt autorisé par le chef de l’Etat, Paul Biya a été signé par le ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire avec l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, a ajouté la publication.

Les fonds alloués par la Banque sont destinés, note le JO, à financer les composantes du Projet d’assistance technique pour le développement hydroélectrique de la Sanaga. Il s’agit premièrement, de prendre en charge l’assistance technique nécessaire pour sélectionner et développer un grand site hydroélectrique sur la Sanaga en utilisant un modèle de Partenariat public-privé (PPP) dont le partenaire privé sera recruté sur une base concurrentielle.

La seconde composante du projet porte sur le renforcement des capacités du gouvernement camerounais. Ceci lui permettra de s’acquitter de ses responsabilités au cours de la construction du projet hydroélectrique de Nachtigal d’une puissance de 420 mégawatts sur la Sanaga. L’objectif ici, est d’aider les autorités du pays à surveiller la construction du projet et à s’assurer de la mise en œuvre du Plan de gestion environnemental et social, note le JO dans sa parution.

La dernière composante visée par le financement de la Banque mondiale concerne les travaux analytiques pour la conception d’une stratégie à long terme qui aiderait à diminuer les risques hydrologiques et climatiques et ainsi que de la volatilité des coûts de production d’électricité.
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