(Agence Ecofin) – Selon une analyse de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale, les activités économiques des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) seraient plus dynamiques en 2019.

Cela, grâce à la vigueur du secteur non pétrolier et, dans une moindre mesure, du secteur pétrolier, malgré l’existence de vulnérabilités affectant la sous-région, tant sur le plan sécuritaire que macroéconomique.

L’activité économique de la zone Cemac se renforcerait de 3,2% contre 1,7% en 2018, sous l’effet d’une progression sensible des activités du secteur pétrolier, conjuguée à un doublement de la contribution du secteur non pétrolier.

En conséquence, la croissance du secteur pétrolier devrait gagner en vigueur et s’établirait à 3,4% en 2019 contre 2,3% en 2018. Le secteur non pétrolier quant à lui devrait progresser de 3,2% en 2019 contre 1,6% en 2018.

En matière de contribution, le secteur non pétrolier serait le principal moteur de la croissance dans la Cemac en 2019 avec une participation estimée à +2,5 points (contre +1,2 point un an plus tôt), tandis que celle du secteur pétrolier continuerait de progresser à +0,7 point contre +0,5 point en 2018, ce grâce notamment à l’accroissement de la production attendue au Congo et au Tchad.

Enfin, les pays de la Cemac enregistreraient une croissance économique positive, excepté la Guinée équatoriale (-3,0%). Cette évolution résulterait d’un regain des industries extractives, de la construction et des services financiers et immobiliers. En outre, la croissance au Tchad devrait sensiblement s’accélérer, passant de 2,4% à près de 6%, en lien avec une nette évolution dans le secteur pétrolier.