La Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont décidé d’octroyer plus de 47 milliards de dollars à des pays africains d’ici 2025, afin de les aider à faire face aux effets du changement climatique. Un appui destiné en priorité aux pays côtiers et insulaires, parmi les plus exposés.
Pour soutenir les pays africains les plus touchés par les effets du changement climatique, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale vont décaisser 47 milliards de dollars au cours des six prochaines années. L’aide promise d’ici 2025 est un appui destiné en priorité aux îles et aux localités côtières. En Afrique, plusieurs Etats notamment ceux situés au niveau des côtes sont en effet exposés et particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.
Des effets relatifs à l’élévation du niveau de la mer et à la détérioration des récifs coralliens des pays. Dans un communiqué, les deux établissements financiers font état d’une contribution de 22,5 milliards de dollars de la Banque mondiale sur la période 2021-2025, tandis que la BAD a annoncé un financement de 25 milliards de dollars de 2020 à 2025, dans le cadre de son programme de lutte contre le changement climatique.

Les fonds sont destinés à augmenter les investissements dans des projets d’énergie renouvelable, en mettant l’accent sur les centrales solaires.

« La part de notre portefeuille dans la production d’énergie renouvelable entre 2013 et 2015 était de 59%, mais de 2015 à 2018, nous sommes passés de ce pourcentage à 95% », a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina à Reuters en marge d’une rencontre sur l’environnement au Royaume-Uni.

En plus des investissements dans les énergies renouvelables, une partie des fonds devrait être investie la lutte contre l’érosion côtière. Dans le cadre de la protection du littorale africain, des investissements sont attendus dans l’installation et la protection des digues ainsi que la fixation des dunes. Plusieurs pays côtiers ont également besoin de restaurer leurs zones humides et leurs mangroves de la zone, mais aussi de programme de protection de leurs récifs coralliens.
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