En marge du séminaire de formation gratuite sur la finance islamique, organisé par le cabinet Fawzeyni Finance and Invest, les vendredi 17 et samedi 18 janvier 2020 à l’Institut Islamique à la Grande Mosquée de Dakar en faveur des agents des assurances, des banques, des institutions financières, juristes, auditeurs, experts-comptables, ingénieurs financiers, fiscalistes et autres professions de l’industrie financière et des étudiants, le président fondateur dudit cabinet, M. Dame Mbaye, révèle qu’il y a des dossiers de microfinance islamique sont en instance d’agrément au niveau de la BECEAO.
D’après le président du cabinet Fawzeyni Finance and Invest, M. Dame Mbaye, La finance islamique n’est pas nouvelle qui existe depuis des années 70 mais qui a été mise au-devant de la scène internationale depuis l’avènement de la crise financière de 2008, ce qui a fait que beaucoup de banques se sont écroulées mais seules les institutions financières islamiques avaient survécu à cette mutation économique qui a vu beaucoup de banques fermer leurs portes et beaucoup de problèmes aussi dans le marché financier.
« Alors que les gens se sont intéressés à la finance islamique et nous, autres pays du tiers monde, on n’est en reste depuis un certain moment, le gouvernement sénégalais s’est lancé même à la légalisation du secteur financier en mettant en place effectivement des structures comme la haute autorité du Waqs et que effectivement aussi comme vous pouvez le voir, il y a une loi sur la microfinance islamique qui a été voté Au Sénégal à l’Assemblée nationale. On a même des dossiers de microfinance islamique qui sont en instance d’agrément au niveau de la BECEAO », a martelé M. Mbaye.
Il estime qu’au-delà de l’aspect institutionnel, il faut qu’on prenne la finance islamique en tant que levier de développement économique, qu’on fasse tout pour que la finance soit accessible par la masse en terme d’expression, en terme d’utilisation de temps pour que la masse puisse s’approprier de la finance islamique, en faire un levier de développement économique pour les groupes les plus faibles.
« Nous sommes persuadés que c’est le seul levier qui peut actuellement activer l’inclusion financière. Le taux de bancarisation est très faible, on est à 17%, ce n’est pas normal pour une population de 16 millions d’habitants, voire 17 millions. La seule chose qui peut booster l’inclusion financière et le taux de bancarisation, c’est effectivement les efforts que nous ferons, de par des décisions politiques, de par les décisions du privé, comme les cabinets comme les nôtres, les banques islamiques, favoriser l’essor de la finance islamique au Sénégal, ça peut permettre de sortir de la précarité, le monde rural, voire même tout le monde », note M. Baye.