La foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), a reçu le mercredi 24 avril 2019 la visite de M. Mamadou Ndione, directeur général du Conseil Sénégalais des chargeurs (COSEC). Ce dernier était venu pour échanger avec les femmes entrepreneurs sur les difficultés qu’elles rencontrent dans le cadre de leur travail et du soutien que le COSEC peut les apporter. C’est plus d’une vingtaine de structures de femmes qui ont bénéficié de l’accompagnement du COSEC.

« Le COSEC accompagne une cinquantaine de structures de femmes dans le cadre de la FIARA pour leur permettre d’avoir accès gratuitement aux stands mais également pour permettre à celles qui viennent dans les régions de pouvoir prendre en charge leurs fonctionnements à Dakar. On note dans ce pays une avancée dans le domaine de la transformation des produits locaux. Le Sénégal peut nourrir le Sénégal et ce sont des produits naturels qui ont subi un processus de transformation qui les rend plus digeste et plus comestible tout en alliant diététique et gastronomie. Le COSEC accompagne ces acteurs en termes de formalisation, de formation et de financement et en termes de Marketing. Nous allons renforcer ce dispositif d’accompagnement. Parce que notre mission consiste à accompagner les chargeurs, les producteurs, les importateurs et les exportateurs pour que le Made in Sénégal se vende partout », a souligné M. Mamadou Ndone, directeur général du COSEC.

Il estime que nos régions ne doivent pas être en concurrence.
Et M. Ndone de renchérir : « Aujourd’hui ce qui se passe dans la production à Tambacounda et Kédougou qui est une zone homogène, doit être développé davantage. Dans les autres régions, on doit mettre l’accent sur les dotations factorielles, matérielles. Nous allons mettre les PME en cluster pour les permettre d’aller le plus loin possible. Les produits comme le fonio doivent entrer dans le quotidien des Sénégalais en termes de consommation de mets. Il est important que tout le peuple se met à consommer sénégalais d’abord pour aider ces structure. Mais nous allons intervenir sur la chaîne logistique pour les accompagner davantage ».

Le directeur général du COSEC souligne qu’ils vont travailler avec les chambres de commerce pour réfléchir sur comment mettre en place des coopératives sous forme de centrale de vente.
« Par exemple une femme qui produit à Matam doit pouvoir après sa production vendre ses produits dans d’autres centrales. Aujourd’hui la matière première dont ces femmes entrepreneuses locales ont besoin, sont souvent commandées de manière dispersée. S’ils mettaient ensemble leurs commandes, cela permettrait de franchir une étape importante pour une réduction des coûts. Ce qui est important c’est la spontanéité et le dynamisme des femmes en milieu rural qui sont dans la transformation et la production », renchérit M. Ndione.

Quant à Mme Fatou Mbaye directrice de la promotion d’assistance aux chargeurs du COSEC, elle avance : « Dans le cadre de notre politique d’assistance aux opérateurs économiques et de promotion de leurs activités, le COSEC a pris 11 stands de 9 m2 attribués à 48 chargeurs qui évoluent dans les secteurs de l’agriculture de l’artisanat et de la pèche. Dans le cadre de notre encadrement technique, nous avons mis ces stands pour leur permettre de faire connaître leurs produits. Ces produits issus de la transformation des céréales locales et des produits halieutiques. Ces produits sont bien emballés et répondent aux normes de qualité. Le COSEC intervient dans plusieurs domaines. Aujourd’hui c’est l’assistance technique qui est mis en exergue mais il y a l’assistance financière, juridique et logistique ».
Les femmes ont tenu à remercier le directeur général du COSEC et demandent davantage plus d’appuis.