Dans le but d’encourager une amélioration de l’administration de l’impôt mesuré par le score Doing Business passant de 48,08 points à 50 points en 2022, le ministre de l’Économie, du plan et de la coopération, Amadou Hott, a signé ce lundi 25 novembre un accord d’appui budgétaire. D’un montant de 40,9 milliards F CFA, cet accord permettra de financer le Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des reformes stratégiques du Plan Sénégal émergent (Pse).

Le Ministre de l’économie, du plan et de la Coopération, Amadou HOTT a procédé ce lundi 25 novembre 2019, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la signature de l’accord de financement de la phase 1 du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes stratégiques du Plan Sénégal émergent (PAMRER-I) avec Serge N’Guessan, Directeur général adjoint de la Banque africaine de développement (Bad) pour l’Afrique de l’Ouest. Cet accord d’appui budgétaire de 40,9 milliards CFA soit 62,5 millions d’Euros avec la Bad, est la première phase d’une série de trois opérations, constituant un appui budgétaire programmatique qui couvre les exercices budgétaires de 2019, 2020 et 2021.
Le PAMRER-I permettra une amélioration de l’administration de l’impôt mesuré par le score Doing Business passant de 48,08 points en 2018 à 50 points en 2022, un élargissement de l’assiette fiscale mesuré par une pression fiscale passant de 15,3% du PIB en 2018 à 20% en 2023, et un renforcement de l’attractivité du pays comme destination d’investissement mesuré par une hausse des Investissements Directs Etrangers (IDE) de 3% du PIB en 2018 à 6% en 2022.
Mais aussi, il est un important programme aligné sur le Plan Sénégal émergent (Pse 2014-2035) et à son plan d’action prioritaire II (2019-2023). Toutefois, il présente un cadre pluriannuel du programme et prévoit une liste de réformes considérées comme des déclencheurs indicatifs pour la seconde phase (PAMRER-II) et la troisième phase (PAMRER-III).