Avec le soutien de l’Agence internationale de l’énergie atomique, le Sénégal et les pays membres du G5 Sahel viennent d’acter, ce mercredi à Nouakchott, une charte donnant naissance à une coopération régionale dans les domaines de la sûreté et de la sécurité nucléaire.

La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, pays membres du G5 Sahel viennent de sceller un nouvel acte de coopération dans les domaines de la sûreté et de la sécurité nucléaire. Les six pays ont en effet signé ce mercredi dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, une charte ouvrant la voie à un forum de coopération régionale dans les domaines précités. Signé par le président de l’Autorité mauritanienne de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires, Saleh Ould Moulaye Ahmed, et ses homologues du Sénégal et des quatre autres pays membres du G5 Sahel, cet important instrument bénéficie du soutien de l’Agence internationale d’énergie atomique (AIEA).
D’après les sources proches du G5 Sahel, la charte vise à unifier les efforts et les moyens pour contrôler l’interdiction du transport des matières radioactives, contrer tout usage illégal de ces matières, mais aussi de renforcer la sûreté nucléaire entre les pays signataires.
Notons que la signature de document est intervenue à l’occasion de la clôture des travaux du forum des autorités et organismes nationaux chargés de la réglementation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires.
Ouvert mardi dernier en Mauritanie, l’évènement a été l’occasion de rappeler les formes de coopération visant à renforcer le contrôle des mouvements transfrontaliers des matières nucléaires et radioactives, ainsi qu’à partager les informations d’ordre sécuritaire dans ces domaines.
(Source : https://afrique.latribune.fr)