La Direction générale de la planification et des politiques économiques au premier trimestre 2018, a noté un fléchissement des productions d’or et de phosphate dans les extractives.

D’après la source, en rythme trimestriel, les activités extractives ont fléchi de 3,2% durant le premier trimestre 2018. Cette évolution est principalement attribuable à l’exploitation d’or (-7%), celles de phosphate, d’attapulgite et de sel s’étant raffermies sur la période.

« La production d’or s’est, en effet, établie à 2 968 kg au premier trimestre 2018, en dessous des 3 196 kg du trimestre précédent. Ce faible résultat traduit une baisse de 4,9% de la teneur en or du minerai extrait, notamment au niveau de la fosse de Gora. S’agissant du phosphate, l’extraction s’est accrue de 1,9%, en variation trimestrielle, passant de 420 000 tonnes à 428 000 tonnes, favorisée par l’accélération du rythme de transfert du minerai, du fait de la mise en place d’un nouveau convoyeur. La production d’attapulgite s’est également bien comportée (+21,3%), à 57 953 tonnes au premier trimestre 2018 contre 47 788 tonnes un trimestre plus tôt, après les difficultés de transport et de distribution (congestion au niveau du port) rencontrées en 2017. Quant à l’extraction de sel, elle a progressé de 18,5% sur une base trimestrielle, soutenue par les demandes locale (+44,6%) et étrangère (+17,2%) », renseigne la source.

Elle précise qu’une bonne orientation des industries extractives (+16,7%) est également relevée, sur une base annuelle, durant le premier trimestre 2018, en phase avec les raffermissements respectifs des productions de phosphate (+65,9%), d’attapulgite (+16,5%) et d’or (+3,1%). Par contre, l’extraction de sel est ressortie en léger repli (- 0,3%) sur la période.
« Au titre du phosphate, la production s’est accrue de 65,9% entre les premiers trimestres de 2017 et de 2018, passant de 258000 à 428 000 tonnes. Cette évolution traduit un effet de rattrapage, suite aux limitations volontaires de l’année dernière pour réduire les coûts pendant que les prix internationaux étaient peu favorables. Concernant l’attapulgite, la production s’est renforcée (+16,5%) en glissement annuel, en liaison avec le réaménagement du calendrier de production. Quant à l’exploitation aurifère, elle s’est bien comportée (+3,1%) sur la période grâce à la hausse de 11% de la teneur en or du minerai extrait sur les sites de Gora et de Kerekounda. A l’inverse, une baisse (-0,3%), en glissement annuel, de la production de sel est enregistrée au premier trimestre 2018, en liaison avec une diminution de la demande extérieure (-5,8%) », note la source.