La Direction générale de la planification et des politiques économiques au premier trimestre 2018, note une augmentation des débarquements de la pêche.

« L’activité de pêche s’est confortée de 10,4%, entre le dernier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018, à la fois portée par les prises de la pêche artisanale (+14,2%) et de la pêche industrielle (+2,2%). La progression trimestrielle des débarquements de la composante artisanale est attribuable aux régions de Saint-Louis (+216,7%), Thiès (+28,7%) et Fatick (+15,8%). A Saint-Louis, des sardinelles ont été abondamment capturées au démarrage de la saison haute de pêche alors que l’amélioration des prises à Thiès a été surtout notée au niveau de Cayar (+187,5%) et Mboro (+344%). S’agissant de la pêche industrielle, le renforcement des débarquements concerne principalement les maquereaux, sardinelles, chinchards, poulpes, seiche et poissons plats », renseigne la source.
D’après la source, sur un an, un raffermissement du sous-secteur de la pêche (+10,8%) est également enregistré au premier trimestre 2018, en liaison avec la bonne orientation des composantes industrielle (+42,1%) et artisanale (+1,6%). Et concernant le volet artisanal, une bonne tenue des captures est relevée dans les régions de Ziguinchor (+48,0%), Fatick (+126,2%), Louga (+36,2%) et Kaolack (+62,4%).

« En particulier les performances de Fatick sont favorisées par l’augmentation de l’effort pêche au démarrage de la campagne à l’ethmalose (obo), dans un contexte marqué par les nouveaux Filets Maillants Encerclant (FME) et la présence de Sennes Tournantes (ST) qui ciblent les petits pélagiques, particulièrement à Bassoul, Baout, Djirndan et Joal », souligne la source.
Et la source de préciser : « Par contre, les régions de Thiès (-17,0%) et Saint-Louis (-32,4%) ont enregistré de faibles résultats. Dans la région de Thiès, la baisse, en glissement annuel, de la production est attribuable à la rareté des ressources (particulièrement des ceintures, sardinelles et « feuta ») et aux aléas climatiques (vents forts, houle dangereuse). A Saint-Louis, par contre, l’absence d’accord de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie a considérablement contraint l’activité. Pour ce qui est de la pêche industrielle, des progressions respectives de 96,4% et 95,6% des débarquements de thon et de poissons divers sont notées en rapport avec l’accroissement de 9,4% des navires au port ».