La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son « Climat des affaires-Climat de l’emploi », a noté des difficultés de recouvrement des créances dans le sous-secteur des bâtiments et travaux publics.
« Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont les difficultés de recouvrement des créances (83%), la fiscalité (50%) et l’accès difficile au foncier (50%). Le climat des affaires s’est dégradé (-1,4 point) dans le sous-secteur, entre octobre et novembre 2019, en liaison avec le recul des soldes d’opinion relatifs aux commandes (publiques et privées). Concernant l’activité et les perspectives d’activité, les soldes d’opinion sont restés stables », a souligné la Dpee.

Quant aux prestataires de services interrogés ont majoritairement évoqué, d’après la Dpee, en novembre 2019, les difficultés de recouvrement des créances (80%), la concurrence jugée déloyale (40%), la fiscalité (33%) et l’insuffisance de la demande (20%) comme les principales entraves à l’activité. Et le climat des affaires s’est renforcé (+5,2 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation reflète l’optimisme des enquêtés quant aux perspectives de chiffre d’affaires, de commandes reçues et de tarifs pratiqués.

S’agissant du commerce, la Dpee note que les difficultés de recouvrement des créances (75%), la fiscalité (50%) et l’approvisionnement difficile en marchandises (38%) sont les contraintes à l’activité les plus citées par les commerçants interviewés, en novembre 2019. Elle souligne que le climat des affaires s’est détérioré (-2,8 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes et perspectives de commandes. Concernant les stocks de produits finis, le solde d’opinions est resté quasi stable entre octobre et novembre 2019.