Pour une transparence et une participation multipartite dans la gestion des ressources halieutiques, le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime a organisé le jeudi 28 novembre 2019 un atelier de partage en détail du standard FiTI. Et l’objectif est de permettre aux différentes parties prenantes de comprendre les règles et obligations qui s’appliquent aux pays ayant l’intention de rejoindre la FiTI ou qui sont déjà membres de l’initiative. Selon M. Cherif Sambou, chef de la division valorisation des produits de la pêche artisanale à la direction des pêches maritimes, estime qu’ils travaillent à aller vers la désignation de l’autorité qui sera en charge de la FiTI.

Selon M. Cherif Sambou, chef de la division valorisation des produits de la pêche artisanale à la direction des pêches maritimes, c’est une journée très importante par rapport à la transparence dans la gouvernance des pêcheries au niveau du Sénégal. Il estime qu’en 2016, le président de la république s’est engagé solennellement à ce que le Sénégal intègre la FiTI qui signifie un peu la transparence dans la gouvernance des pêches à l’image de l’ITE comme sur les industries extractives.
« ….ça nous permet, dans le dispositif de gestion des ressources, qu’il ait une certaine transparence en impliquant les acteurs. Aujourd’hui après avoir réussi l’implication des acteurs dans la cogestion, dans la gestion directe au niveau des ressources, la gouvernance a besoin d’une certaine transparence de l’administration. Il y a tout un processus pour adhérer à la FiTI, il y a d’abord des organes à mettre en place. Aujourd’hui, l’autorité chargée de la FiTI n’est pas encore définie et quand ça sera fait, il y aura un point focal FiTI au niveau national. Le Sénégal a eu la chance après l’engagement du chef de l’Etat d’avoir été désigné pour coordonner la FiTI au niveau de l’Afrique de l’Ouest. On travaille à aller vers la désignation de l’autorité qui sera en charge de la FiTI. Dans certains pays, c’est le ministère de ‘environnement, d’autres, c’est le ministère de la justice mais il faut qu’aujourd’hui, au Sénégal qu’on puisse désigner le département qui sera en charge de la FiTI et d’en désigner son point focal FiTI qui ne travaillera que son transparence dans la pêche », souligne M. Cherif Sambou chef de la division valorisation des produits de la pêche artisanale à la direction des pêches maritimes.


Quant à M. Barthelemy Batieno, chargé des opérations et coordonnateur le programme de gestion durable des ressources naturelles au niveau du partenariat régional pour la conservation la zone côtière et marine en Afrique de l’ouest, il avance : « Nous avons accompagné un certain nombre d’initiatives, notamment la mise en place de FiTI qui est l’initiative pour la transparence de la gestion des pêches et qui est une initiative globale pas seulement en Afrique. Et donc pour l’Afrique de l’ouest, le PRCM avec le secrétariat exécutif de FiTI qui travaille sur un certain nombre de pays, c’est en Mauritanie, c’est au Sénégal, c’est la Guinée, c’est la Guinée Bissau. Mais pourquoi ces pays-là ?
Il était important que tous les acteurs comprennent ces mécanismes de FiTI et également, trouver ces cadres de concertation pour ensemble aller vers la mise en place des structures de FiTI. Il s’agit de trouver le haut représentant de l’Etat pour conduire les initiatives de FiTI mais également permettre à toutes les parties prenantes que ça soit les acteurs de la pêche, les institutions gouvernementales, les organisations de la société civile, de pouvoir dialoguer et désigner leurs représentants ».
Rappelons que la FiTI est une initiative unique, c’est l’effort global qui favorise, par le biais de la transparence et la collaboration multipartite, des conditions équitables dans le domaine des pêches. L’initiative pour la transparence des pêches (FiTI) vise à accroître la transparence et la participation dans la gouvernance des pêches pour une gestion plus durable des pêches maritimes et pour le bien-être des citoyens et des entreprises dépendant du milieu marin.
Massaër DIA