La Direction générale de la planification et des politiques économiques au premier trimestre 2018, estime que les chefs d’entreprise ont soulevé comme principales contraintes à leurs activités : les difficultés de recouvrement des créances, la baisse de la demande et la concurrence déloyale.

« Dans l’industrie, la majorité des industriels interrogés ont indiqué la concurrence supposée déloyale (44%), les difficultés de recouvrement des créances (40%) et la baisse de la demande (36%) comme les principales contraintes à l’activité, durant le premier trimestre 2018. Par ailleurs, l’indice du climat des affaires s’est replié de près de 2 points au premier trimestre 2018, en rythme trimestriel. En effet, le solde d’opinion relatif à la production récente a fléchi contre une légère progression de celui des carnets de commande et un important déstockage de produits finis, sur la période », note la source.

D’après le document, au niveau du sous-secteur des bâtiments et travaux publics, la plupart des entrepreneurs enquêtés considèrent que les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (43%), la fiscalité (41%), l’accès difficile au crédit (37%) ainsi que la vétusté des équipements (30%) ont constitué les principales contraintes, au premier trimestre 2018. Et néanmoins, l’indice du climat des affaires dans les BTP s’est consolidé de 0,5 point, tout en restant en dessous de sa moyenne de long terme. Cette amélioration s’explique par la progression du solde d’opinion relatif à l’activité, sur la période, en liaison avec la hausse de celui sur les commandes publiques. En outre, le solde d’opinion relatif aux commandes privées est resté stable sur la période.
Et la source de poursuivre : « Concernant les services, les difficultés de recouvrement des créances (55%), la concurrence jugée déloyale (36%), la baisse de la demande (25%) et la fiscalité (23%) sont citées par les enquêtés comme les principales contraintes à l’activité, au premier trimestre 2018. Par ailleurs, l’indicateur de climat des affaires s’est dégradé de 1,6 point dans le sous-secteur, en variation trimestrielle, en rapport avec les baisses respectives des soldes d’opinion sur les tarifs pratiqués et les carnets de commande. Il est également passé, légèrement, en dessous de sa valeur moyenne ».

Toujours d’après la source, pour ce qui est du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (62%), la concurrence jugée déloyale (44%), la baisse de la demande (29%) et les difficultés d’approvisionnement (25%) sont déplorées par les acteurs interviewés comme les principales entraves à l’activité, durant le premier trimestre 2018.Et en outre, l’indicateur du climat des affaires dans ce secteur a reculé de 0,6 point, en rythme trimestriel, pour s’établir en dessous de sa moyenne de long terme. Cette évolution est imputable à l’opinion des chefs d’entreprises interrogés sur le chiffre d’affaires.