La DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES (Dpee), dans son document : « Situation économique et financière en 2018 et perspectives en 2019 », prévoit une hausse de 7,3% de l’activité dans le secteur primaire en 2019.
« Dans le secteur primaire, l’activité est attendue en hausse de 7,3% en 2019 contre 7,7% en 2018. Elle serait tirée, essentiellement, par les sous-secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Pour ce qui est du sous-secteur agricole et des activités annexes, l’année 2019 devrait consolider les acquis et renforcer davantage la production des principales spéculations, notamment, le riz, l’oignon, la pomme de terre, l’arachide, le mil-sorgho et les produits horticoles », souligne la Dpee.
D’après la source, la mise œuvre de la deuxième phase du PRACAS devrait mettre l’accent sur le maintien des actions au profit du sous-secteur en termes de mise à disposition d’intrants de qualité et de facilitation de l’accès des producteurs aux matériels agricoles.
« Le renforcement de la maîtrise de l’eau à travers, entre autres, les aménagements hydro-agricoles dans le Delta du fleuve Sénégal et la vallée de l’Anambé, devrait constituer un atout conséquent dans la réalisation des objectifs de production de riz et des produits horticoles. Au total, la croissance de l’agriculture et des activités annexes est projetée à 8,3% en 2019 contre 9,4% en 2018 », renseigne la source.
Et la Dpee de poursuivre : « L’activité d’élevage, pour sa part, se renforcerait de 6,3% en 2019 contre 6,1% un an auparavant. Le sous-secteur bénéficierait de l’amélioration de la santé animale, de l’augmentation de la productivité et des productions animales mais également de la modernisation des unités de production. Par ailleurs, la poursuite du programme d’importations d’animaux de race pure, le renforcement de l’insémination artificielle, l’installation de fermes avicoles et l’amélioration de la fiscalité sur le lait contribueraient à la bonne dynamique du sous-secteur de l’élevage ».
Toujours d’après la Dpee, concernant le sous-secteur de la pêche, la stratégie des autorités est articulée, d’une part, autour de la gestion et la valorisation durable des ressources halieutiques et, d’autre part, autour de la promotion de l’aquaculture. Et il s’agira de : réguler l’accès aux ressources halieutiques maritimes et continentales ; développer des plans d’aménagement des pêcheries et ; restaurer les écosystèmes et les plans d’eau douce et mettre en place des infrastructures de soutien au développement de l’aquaculture.
« Cependant, le problème de la rareté des ressources continuerait de représenter une contrainte à l’augmentation du niveau des débarquements alors que le renouvellement des licences de pêche, notamment dans la zone de Saint-Louis, n’est pas encore acquis. Ainsi, le sous-secteur afficherait une timide hausse de 3,3 % en 2019 contre une progression de 1,9% en 2018 », souligne-t-on dans le document.