Bordeaux Management School (BEM-Dakar), dans le cadre de la célébration de ses 10 ans, organise depuis le mercredi 12 décembre 2018 le congrès international de l’Institut de l’Audit Social de Paris qui a réuni d’imminents universitaires, dont les professeurs Jean-Marie PERETTI, Jacques IGALENS et des professionnels hautement qualifiés. Pendant trois jours, plus d’une centaine de chercheurs, réfléchissent et débattent principalement sur deux thèmes : « L’apport de l’audit social et de la RSE pour promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous » ; « regards croisés sur la diversité et l’inclusion en Afrique, en Europe et ailleurs dans le monde ».

« La rencontre d’aujourd’hui, est quelque part, selon la perspective qu’on prend, le prolongement des 10 ans qu’on a eu à fêter samedi dernier. Aujourd’hui, nous accueillons un grand congrès sous l’égide de l’IAS (Institut d’audit social) mais c’est aussi les rencontres internationales de la diversité. En marge de ce congrès qui regroupe une centaine de chercheurs du monde francophone. Nous avons organisé le 10, le 11 et le 12 décembre 2018 une formation : la certification conformité en audit social et le samedi, nous allons organiser les doctorales pour permettre aux personnes qui sont inscrites dans les DBA (Doctor for business administration) de présenter leurs travaux aux professeurs et c’est ce qui leur permettra de soutenir sous peu », souligne Dr. El hadji Sarr, directeur de l’exécutive education de BEM.
Il estime que la population BEM tourne autour plus de 600 personnes, dans la partie formation initiale, ça tourne autour de 400 et aujourd’hui, ils sont à plus 1100 à BEM.
« La place que peut occuper l’audit social est très importante parce qu’aujourd’hui au sein des entreprises, l’idée, ce n’est pas de partir de ce qu’on appelle les indicateurs de performance, de mesurer les écarts et de mettre en place des plans d’action, nous nous inscrivons dans un paradigme de compréhension. Face à un écart, c’est toujours d’intégrer la dimension humaine, c’est de faire en sorte que le lien entre les objectifs définis au niveau des Nations-Unies, puissent être quand même en coloration avec tout ce qu’on dit aujourd’hui en matière de RSE », a précisé le directeur de l’exécutive education de BEM.
Selon lui la différence avec l’audit, l’audit social met l’accent sur des processus sociaux et dans la recherche de solutions dés lors qu’on a déterminé un écart, c’est de comprendre, d’intégrer la dimension RSE dans toute chose.
Rappelons que l’organisation de ce congrès international permet à BEM Dakar d’encourager la recherche sur le continent africain en favorisant une contribution originale, intellectuelle, positive et pertinente au service du développement.