Le gouvernement sénégalais a signé ce mardi un accord conjoint avec le Bureau international du Travail et les partenaires sociaux, notamment les organisations d’employeurs et de travailleurs, son nouveau Programme Pays pour le Travail décent. Avec un budget de 867 millions Fcfa, ce programme couvrira la période 2018-2022.
Le Sénégal continue sa lutte contre le sous-emploi et les emplois indécents sur son territoire. Ce mardi 11 décembre 2018, les ministères sénégalais en charge du travail ainsi que celui de l’emploi ont signé conjointement avec le Bureau international du Travail (BIT) et les partenaires sociaux, à savoir les organisations d’employeurs et de travailleurs, un nouveau Programme Pays pour un Travail Décent (PPTD) au Sénégal.
D’après les sources proches du dossier, il s’agit d’un cadre stratégique axé sur les résultats autour duquel le Gouvernement sénégalais et les partenaires sociaux s’engagent à travailler en partenariat avec l’Organisation international du travail (OIT) et d’autres partenaires importants pour réaliser les objectifs du travail décent.
Le gouvernement indique que le pari majeur du PPTD est de réaliser un équilibre entre la planification stratégique indiquant une approche globale et un cadre général d’intervention et la planification opérationnelle déclinant le détail des activités et des besoins financiers nécessaires à l’atteinte des résultats. A en croire les autorités sénégalaises, le programme vise deux priorités majeures. Il s’agit de promouvoir la création d’emplois décents ainsi que de renforcer et étendre la protection sociale pour les travailleurs.
Seconde expérience
Le nouveau programme prévu de 2018 à 2022 n’est en fait pas le premier du genre. Un premier PPTD pour la période de 2012 à 2016 avait été signé par le gouvernement sénégalais avec les mêmes institutions, il y a quelques années. Des sources à Dakar indiquent que les objectifs du premier PPTD n’ont pas été totalement atteints et que son bilan est mitigé en raison, entre autres, de la faible mobilisation des ressources pour l’atteinte des différents objectifs fixés. Pour cette seconde expérience, techniquement validée depuis le 4 décembre dernier, le gouvernement sénégalais compte mobiliser plus de ressources, et pourrait voire ses capacités démultipliées avec la mise à niveau du rôle joué par le Niger dans le processus communautaire. Le PPTD 2018-2022 est ainsi doté d’un budget prévisionnel de 867,267 millions de francs CFA.
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