Le  Directeur général des Impôts et domaines (Dgid), vient de boucler l’année fiscale avec environ 1 250 milliards de francs Cfa de recette. Une manne financière qui aurait pu atteindre la barre des 1 500 milliards. Dans un entretien avec le quotidien l’observateur du groupe IGFM  le directeur des impots et domaines a precisé que son engagement politique n’influe pas sur la bonne marche de la Dgid.

Parlant du bilan fiscal réalisé par ses services pour l’année 2018, Cheikh Ahmet Tidiane Bâ, Directeur général des Impôts et domaines (Dgid), s’est autorisé  affirmer qu’ils ont fait un glissement positif significatif, comme on le dit dans leur jargon. Les recettes projetées sont d’environ 1 250 milliards. Il avoue que cela paraît extrêmement important, même si, il faut le reconnaître dit-il ’’ nous avons connu quelques difficultés à atteindre pleinement les objectifs fixés au départ ; cela est dû, pour l’essentiel, à des facteurs exogènes tenant à l’environnement économique international. Le cours du baril à l’international a connu une hausse rapide et importante, que même les spécialistes ne pouvaient prévoir. Dans le même temps, le président de la République, Macky Sall, a pris la décision de ne pas répercuter cette hausse sur le prix de l’énergie et des hydrocarbures en général. C’est pourquoi, le prix à la pompe n’a pas augmenté, de même que le coût de l’électricité fournie par la Senelec.

Il ajoute qu’en termes de mobilisation de recettes fiscales et non fiscales, des efforts sont à faire davantage. Et pour qui connait l’engagement de ses services et le culte de la performance qu’ils se sont inculqué  depuis quelques années leur a permis de passer de 800 milliards de francs Cfa en 2013 à un plus de 1 200 milliards en 2017, nous constatons precise t-il qu’il y a encore des défis à relever, parce que l’ambition d’émergence de notre pays portée par le président de la République, Macky Sall, est forte et volontariste et exige des besoins de financements importants.