En Casamance nombreuses sont les femmes qui profitent de la Période d’accalmie pour se lancer dans le développement des activités susceptibles de provoquer la rentrée de revenus au sein de leurs groupements.

« Les femmes qui se rebellent en Casamance contre la pauvreté ont le droit de le faire, et j’en sais quelque chose, pour avoir des années sillonné les coins et recoins de cette région », a déclaré la ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance, Aminata Angélique Manga lors de la remise du prix du « meilleur article » de l’édition 2018 du « Grand Prix » de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA), remporté par Mohamed Tidiane Ndiaye, chef du bureau régional de l’APS à Ziguinchor et dédié aux femmes de la Casamance.

Le quotidien des femmes de la Casamance est rythmé par cette foi en l’activité et la persévérence dans le secteur économique illustrent parfaitement l’ enqueteIntitulé  »Casamance : les femmes se rebellent contre la pauvreté », il porte sur l’engagement des femmes de cette région naturelle en faveur du développement, lesquelles investissent de plus en plus les filières économiques rentables dans le sud du Sénégal, profitant de l’accalmie consécutive à une longue période d’insécurité dans la région.

La ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance a rendu hommage aux femmes de la Casamance, qui désormais font selon elle tonner « les pilons du développement ».

La Casamance, zone méridionale du Sénégal constituée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, est en proie à une rébellion armée déclenchée en 1982 par les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

« Je crois que cette région, plus qu’une accalmie, va résolument vers une paix définitive et ce faisant, nous allons rapidement connaître un essor économique en Casamance », a-t-elle assuré.