La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document intitulé : « Point mensuel de conjoncture, décembre 2018 »,note une expansion de la masse monétaire en fin novembre 2018.

« A fin novembre 2018, la situation estimée des institutions monétaires comparée à celle de la fin du mois précédent, fait ressortir une expansion de la masse monétaire. En contrepartie, une diminution des avoirs extérieurs nets et un renforcement de l’encours des créances intérieures sont notés sur la période sous revue. La masse monétaire s’est consolidée de 60,6 milliards, en variation mensuelle, pour se situer à 5031,8 milliards, à fin novembre 2018. Cette évolution est perceptible à travers les dépôts transférables qui sont évalués à 2258,2 milliards, augmentant de 77,6 milliards. Les autres dépôts inclus dans la masse monétaire se sont également confortés (+21,7 milliards), en variation mensuelle, pour ressortir à 1623,6 milliards, à fin novembre 2018 », note la Dpee.

D’après la source, par contre, la circulation fiduciaire a baissé de 38,6 milliards sur la période pour se chiffrer à 1150 milliards. Et sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 456,1 milliards ou 10%, à fin novembre 2018.
Toujours d’après la source, à fin novembre 2018, les actifs extérieurs nets des institutions monétaires se sont situés à 1721,8 milliards, en baisse de 92,7 milliards par rapport à la fin du mois précédent. Et cette situation est aussi bien attribuable à la Banque centrale, dont la position extérieure nette s’est dégradée de 82,6 milliards pour s’établir à 1173,8 milliards, qu’aux banques primaires qui ont enregistré une baisse de 10,2 milliards de leurs actifs extérieurs nets (548 milliards).

« Comparativement à la même période de 2017, les actifs extérieurs nets des institutions monétaires ont augmenté de 418,4 milliards ou 32,1%, à fin novembre 2018.
L’encours des créances intérieures s’est renforcé de 103,7 milliards, en variation mensuelle, pour s’établir à 4577 milliards à fin novembre 2018. Cette évolution est principalement imputable aux créances nettes sur l’administration centrale qui sont ressorties en hausse de 85,9 milliards, en rythme mensuel, pour se situer à 368,2 milliards. Concernant les crédits au secteur privé, ils sont évalués à 4208,8 milliards à fin novembre 2018, augmentant de 17,8 milliards.
En glissement annuel, l’encours des créances intérieures s’est renforcé de 534,2 milliards ou 13,2%, à fin novembre 2018 » , renseigne la source.
M/DIA