Le gouvernement ougandais a annoncé ce mercredi 8 mai, avoir approuvé l’octroi des licences d’exploitation pour cinq blocs pétroliers. Il s’agit de la deuxième phase de l’exploration pétrolière dans le pays qui se rêve en producteur d’or noir à l’horizon 2023.
L’Ouganda maintient intactes ses ambitions de devenir pays producteur d’or noir d’ici 2023. Le gouvernement a décidé d’accélérer le processus à travers l’approbation de l’octroi de nouvelle licences d’exploitation pour cinq blocs pétroliers. Selon un communiqué officiel du gouvernement publié ce mercredi 8 mai, l’approbation de ces licences entre dans le cadre de la deuxième phase de l’exploration pétrolière dans le pays, à Albertine Graben, dans l’ouest du pays. Le second cycle des licences va ainsi concerner les blocs d’Avivi, Omuka, Kasuruban, Turaco et Ngaji situés près du lac Albert, partagé avec l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

« La mise en œuvre du second cycle des licences permettra d’affiner l’estimation des ressources de pétrole pouvant s’ajouter aux réserves actuelles estimées à 1,4 milliard de barils de pétrole et à 14,15 milliards de mètres cubes de gaz non associé », a annoncé le gouvernement dans un communiqué.

En avril dernier, la ministre ougandaise de l’Énergie et du Développement minier, Irene Muloni, avait déjà annoncé qu’une série d’appels d’offres pour des licences d’exploration pétrolière va être lancée par le gouvernement. L’approbation des cinq nouvelles licences qui a été accordée lundi 6 mais, vise selon les autorités, « à créer des opportunités de participation nationale à travers la fourniture de services et la création d’emplois », selon le gouvernement.

L’export en ligne de mire
Malgré des déboires, l’Ouganda espère toujours produire son premier baril d’ici les quatre prochaines années. Actuellement, les majors China National Offshore Oil Corporation, Total et Tullow opèrent dans les blocs de l’Albertine Graben, dans le cadre du premier cycle d’exploration pétrolière lancé par le pays.

Afin d’attirer les investisseurs, le gouvernement ougandais avait annoncé en mars dernier que le pays a adhéré à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE). Une manière de garantir la transparence dans la gestion de l’industrie pétrolière et surtout une gestion responsable des revenus que le pays de Yuweri Museveni espère engranger dès 2023, date butoir pour le début des exportations de pétrole ougandais.