La DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES (Dpee), dans son document : « Le point mensuel de conjoncture, février 2019 », note une stabilité des taux directeurs de la Fed et de la BCE.
« Dans ce scénario d’une activité économique mondiale poussive, les banques centrales des principales économies avancées ont tendance à lever le pied dans leur processus de normalisation de leurs politiques monétaires. En effet, à l’issue de sa réunion de mars 2019, la Réserve fédérale américaine (Fed) s’est montrée plus prudente que jamais, en laissant ses taux d’intérêt entre 2,25 % et 2,50 % et en ne signalant aucune hausse des taux cette année », souligne la Dpee.
D’après le document susmentionné, la Banque centrale européenne a également décidé de reporter la hausse des taux d’intérêt, au mieux en 2020, alors qu’elle était prévue pour l’été 2019. De plus, l’institution a décidé de lancer, à partir de septembre 2019, une nouvelle série d’opérations de refinancement ciblées (targeted long-term refinancing operations- TLTRO-) qui devrait favoriser les conditions de prêts bancaires à l’économie réelle pour soutenir l’activité à travers l’investissement et la consommation.
« Face au ralentissement de la conjoncture mondiale, particulièrement nippone, la Banque du Japon (BoJ) a maintenu à l’identique sa politique monétaire ultra-accommodante, lors de sa réunion de mars 2019. De son côté, la Banque d’Angleterre (BoE) a aussi opté pour le statu quo, laissant son taux directeur inchangé à 0,75%, sur fond d’incertitude autour du Brexit », renseigne-t-on dans le document.
M/DIA