À l’heure actuelle, l’éolien offshore représente environ 26 milliards de dollars d’investissements annuels, soit 8 % des nouveaux investissements mondiaux dans les énergies propres. L’éolien en mer serait-il promis à un bel avenir en Afrique ? On peut l’espérer puisque la Banque mondiale lancera bientôt un programme ayant pour but d’accélérer l’essor de l’énergie éolienne offshore sur le continent. C’est en Afrique du Sud, notamment, que le potentiel est le plus important en la matière.
Un accompagnement des marchés émergents en matière d’éolien offshore
Riccardo Puliti, directeur principal et chef du secteur de l’énergie et des industries extractives à la Banque mondiale, a précisé que la Société financière internationale (SFI) s’associera aux efforts mis en place pour accompagner les marchés émergents dans le domaine de l’éolien offshore. Cette dernière apportera notamment son assistance technique afin d’aider au développement de projets capables de séduire des investisseurs.

D’après de récentes analyses réalisées par Moody’s Investors Service, l’Afrique, en ratifiant les Accords de Paris sur le climat, est potentiellement devenue l’un des principaux marchés émergents pour les fabricants d’éoliennes.

Éolien offshore : le cas de l’Afrique du Sud
Ce sont les pays d’Afrique disposant d’importantes ressources éoliennes en mer qui sont les plus concernés, à l’image de l’Afrique du Sud. Le potentiel technique du pays en matière d’éolien offshore est de 356 GW : une opportunité majeure, dans le cadre de projets éoliens offshore fixes ou flottants. D’autant que le continent est composé de nombreux pays à forte demande en énergie, en constante augmentation.

L’enjeu pour l’Afrique ? Être en mesure d’exploiter les littoraux afin de pouvoir développer un parc éolien offshore qui demeure actuellement entièrement en devenir.

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