(Agence Ecofin) – Avec l’augmentation des températures, associée au changement climatique, la banane pourrait revenir plus chère aux consommateurs. C’est ce que rapporte Bloomberg qui cite une étude de l’université britannique d’Exeter.

D’après Annalisa Marini, principale auteure du document, un choc climatique chez un fournisseur majeur du fruit pourrait en effet avoir des incidences sur les exportations mondiales et in fine sur les prix mondiaux.

Parmi les menaces posées par le changement climatique sur l’industrie, figurent notamment l’intensification des sécheresses, l’apparition de cyclones ou encore le développement de certaines maladies.

Actuellement, le secteur mondial de la banane doit faire face à la propagation d’une série de maladies dont la plus préoccupante est la jaunisse fusarienne (fusariose ou souche TR4 de la maladie de Panama).

La culture du fruit est surtout concentrée dans les zones tropicales humides, avec des exportateurs importants comme l’Equateur, les Philippines, le Costa-Rica et la Colombie.

La banane est l’un des premiers fruits à avoir fait l’objet d’un commerce à l’échelle mondiale.