Le problème de l’emploi des jeunes devient une affaire de plus en plus sérieuse car la population africaine est composée en majorité de jeunes. C’est à travers ce constat que le CNCR a tenu un atelier sur la préparation et accompagnement de la relève pour une agriculture sénégalaise prospère et pourvoyeuse d’emplois décents pour la jeunesse, les 29, 30 et 31 octobre 2019, à Dakar. Cela va permettre une meilleure prise en charge de la jeunesse et une manière de répondre aux problèmes d’emploi au Sénégal.
Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) à travers l’agriculture a rappelé, lors de l’atelier national sur la relève agricole, les besoins sur la préparation et l’accompagnement de la relève pour une agriculture sénégalaise prospère et pourvoyeuse d’emploi décents pour la jeunesse. Un problème que le représentant du ministre en charge de la jeunesse, Pape Malick Ndour qui présidait l’ouverture officielle de la rencontre, s’accorde avec les organisateurs à discuter d’une thématique principale qui est la relève pour l’agriculture. S’adressant à la nouvelle génération, il a fait savoir que le Sénégal est en difficulté pour mettre tous les jeunes à l’emploi; car chaque année il y’a plus de 200.000 jeunes qui tapent à la porte de l’emploi.


Aussi, M. Babacar Diop, agro-pasteur souligne en informant de signaler que l’Etat n’a pas pris en compte la valorisation des exercices au niveau de l’agriculture. «Je pense aussi que l’Etat n’a pas pris en compte un peu la valorisation des exercices qui se cachent au niveau de l’agriculture pour prétendre à évaluer les enfants ». En l’en croire M. Diop, il y’a des jeunes diplômés qui ne cherche pas à aller dans les bureaux et qui sont au niveau local et s’adonnent à des activités agro-sulvo-pastorales. C’est là que le CNCR a intervenu pour mettre sur pied depuis le mois de juillet 2012, un collège des jeunes qui prend en charge la relève dans le cadre des responsabilités mais aussi la relève dans le cadre des activités économiques liés aux activités agro-sulvo- pastorales.
La jeunesse Ouest-africaine est confrontée à un problème crucial d’insertion, installation et ceci, essentiellement dans le secteur agricole. En effet, le risque de ne pas trouver d’emploi est deux fois plus élevé chez les jeunes que chez les adultes. C’est une tendance majeure de la situation démographique et sociologique qui est quasiment le même dans tous les pays de l’Afrique de l’ouest. Ainsi, selon M. Diop, c’est l’importance de L’atelier qui va permettre de faire un diagnostic, d’analyser un peu le système et de prétendre à conseiller l’Etat pour une meilleure prise en charge de la jeunesse.