La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document intitulé : « Le point mensuel de conjoncture du mois d’août 2019 », note une baisse de 27,7% des importations de biens en août 2019.
« Pour leur part, les importations de biens sont passées de 443,9 milliards au mois de juillet 2019 à 321,1 milliards en août 2019, soit une baisse de 27,7% (-122,9 milliards). Cette évolution est liée aux produits pétroliers (-38,0 milliards), aux « machines, appareils et moteurs » (-29,9 milliards), aux «véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (-15,6 milliards), aux produits alimentaires (-4,8 milliards) et aux produits pharmaceutiques (-3,1 milliards). En particulier, le recul des importations de produits alimentaires est imputable aux « huiles et graisses animales et végétales » (-5,8 milliards) et au maïs (-3,6 milliards). Les achats de « fruits et légumes comestibles » (+3,2 milliards) et de riz (+3,0 milliards) se sont, en revanche, consolidés sur la période. Concernant la diminution des importations de produits pétroliers, elle reflète la baisse de la facture d’huiles brutes de pétrole (-40,9 milliards), partiellement contrebalancée par un accroissement des importations de pétroles raffinés (+2,9 milliards) », note la Dpee.
D’après la source, en glissement annuel, les importations de biens se sont renforcées de 32,1% (+78,1 milliards) en août 2019, notamment tirées par les « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+24,4 milliards), « machines, appareils et moteurs » (+22,5 milliards), produits alimentaires (+10,5 milliards), produits pétroliers (+5,4 milliards) et produits pharmaceutiques (+2,2 milliards). Et les importations de produits pétroliers ont augmenté en glissement annuel sous l’effet de la composante raffinée (+5,4 milliards). Quant à la progression des importations de produits alimentaires, elle est essentiellement portée par le riz (+3,5 milliards), le froment et méteil (+3,4 milliards) et les « huiles et graisses animales et végétales » (+2,0 milliards).
« Sur les huit (08) premiers mois de l’année 2019, les importations de biens se sont confortées de 218,2 milliards, comparativement à la même période en 2018, en passant de 2530,2 milliards à 2748,4 milliards. Leur évolution est soutenue par les achats de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+75,1 milliards), de « machines, appareils et moteurs » (+68,0 milliards), de produits alimentaires (+14,6 milliards), de produits pharmaceutiques (+12,9 milliards) et de produits pétroliers (+11,7 milliards). Les importations de ces derniers se sont renforcées sous l’effet de la partie raffinée (+41,6 milliards), les achats d’huiles brutes de pétrole ayant diminué de 29,9 milliards sur la période. S’agissant des importations de produits alimentaires, l’accroissement observé est lié au froment et méteil (+16,0 milliards), aux « huiles et graisses animales et végétales » (+11,3 milliards) et aux fruits et légumes comestibles (+3,3 milliards). Elle a été, toutefois, atténuée par les importations de riz (- 6,3 milliards) », précise la Dpee.
M/DIA