La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son « Climat des affaires-Climat de l’emploi », a noté qu’en rythme mensuel, le climat des affaires s’est amélioré tandis que celui de l’emploi s’est dégradé.
« En novembre 2019, le climat des affaires s’est consolidé en variation mensuelle. En effet, l’indicateur qui le synthétise, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a gagné 1,4 point. Il est, toutefois, resté en dessous de sa moyenne de long terme. Cette situation reflète l’orientation particulièrement favorable des opinions des prestataires de services. Sur une base annuelle, le climat des affaires s’est, en revanche, détérioré de 0,1 point, en novembre 2019 », note la Dpee.
D’après la Dpee, dans l’industrie, les difficultés de recouvrement des créances (35%), la concurrence supposée déloyale (30%), l’insuffisance de la demande (28%) et l’approvisionnement difficile en matières premières (19%) ont majoritairement constitué les principales contraintes à l’activité.
« En somme, le climat des affaires s’est dégradé (-2,8 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs à la production et aux perspectives de production. S’agissant de la situation des commandes reçues et des stocks de produits finis, les soldes d’opinion sont restés stables », mentionne-t-on dans le document susmentionné.