En marge de la visite du secrétaire d’Etat américain au Sénégal, cinq mémorandums d’entente ont été signés entre le gouvernement du Sénégal, des structures publiques et des entreprises américaines. Des conventions qui devraient aboutir à l’octroi de marchés importants à ces entreprises étrangères. Le secteur privé, qui s’est égosillé à réclamer la préférence nationale, semble n’avoir toujours pas été entendu. Babacar Diagne, le Président du Conseil des entreprises du Sénégal (Cdes) est encore monté au créneau.
«On ne peut pas faire les états généraux sans les généraux! On signe de gauche à droite des mémorandums d’entente (Mou) avec le secteur privé étranger sans le patronat sénégalais. Faute d’animation et de cadre de concertation publique/privé. Nous réclamons un changement de paradigme du ministère de l’Economie, du Plan et de Coopération», martèle le président du Conseil des entreprises du Sénégal. Babacar Diagne attire l’attention du ministre des affaires étrangères sur cette problématique, d’autant que le vrai développement ne peut être porté que par le privé local.
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