Le gouvernement du Sénégal, dans sa déclaration à la 73ème Assemblée mondiale de la santé, a lancé un appel à la solidarité internationale pour mettre rapidement un terme à cette pandémie de Covid-19, dans le cadre de la riposte. Il insiste également sur l’accès rapide et sans entrave à des tests diagnostiques, des médicaments et des vaccins de qualité.
Après avoir élaboré avec l’appui constant de l’Oms, un plan de préparation et de riposte face à la Covid-19 dès la mi-janvier après l’apparition de cas dans d’autres pays, et ensuite élaboré un plan de contingence multisectoriel, le Sénégal a pris des mesures pour faire face à la pandémie et atténuer ses impacts socio-économiques. Toutes ces mesures prises pour endiguer la propagation de la pandémie, bien que le virus persiste, le Sénégal dans sa déclaration à la 73ème Assemblée mondiale de la santé, adressée au Directeur général de l’Oms, a lancé un appel à la solidarité internationale pour mettre rapidement un terme à cette pandémie qui a occasionné plus de 318 000 morts à travers le monde, tout en invitant la communauté internationale à poursuivre ses efforts engagés dans la riposte.Dans cette déclaration dont copie nous est parvenu à Senpresse.net, l’État du Sénégal insiste tout particulièrement sur la nécessité d’un accès rapide et sans entrave à des tests diagnostiques, des médicaments et des vaccins de qualité, sûrs, efficaces et abordables ainsi que des technologies de santé essentielles et leurs composantes. « La promotion de l’approvisionnement groupé permet de faire face à l’enchérissement des coûts des produits et consommables. Mais aussi, la nécessité d’assurer la continuité du système de santé afin de prendre en charge, efficacement, les autres problèmes de santé est de mise », lit-on dans le document.Dans la riposte toujours à la Covid-19, le Sénégal, au niveau régional, avait pris une part active dans les actions engagées dans le cadre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Organisation Ouest africaine de la santé (Oaas) ainsi qu’avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Cdc Afrique) de l’Union Africaine.