La direction de la prévision des études économiques (Dpee), dans le « point mensuel de conjoncture Mai 2020 », note que les recettes budgétaires sont estimées à 919,3 milliards à fin mai 2020.
« En revanche, les recettes budgétaires, estimées à 919,3 milliards, se sont contractées de 0,3%, à fin mai 2020, par rapport à la même période de 2019. Cette baisse relevant de sa composante fiscale (861,7 milliards) qui a baissé de 0,5% est atténuée par l’accroissement de 2,5% des recettes non fiscales (57,6 milliards) », note la Dpee.
D’après la source, le repli des recettes fiscales, est porté par les baisses de l’impôt sur les revenus, de l’Irvm /Irc , des taxes spécifiques et des droits de timbre qui se sont contractés respectivement de 11,6 milliards, 3,5 milliards, 6,9 milliards, et 3,6 milliards pour s’établir à 153,4 milliards, 12,4 milliards, 73,7 milliards et 6,5 milliards à fin mai 2020.
Et le document de préciser : « De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la Tva import (151,1 milliards) et les droits de porte (97,3 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique de baisse avec des contractions respectives de 9,8% et 13,5%. En revanche, l’impôt sur les sociétés (124,4 milliards) et la TVA intérieure (146,5 milliards) ont atténué cette tendance baissière avec des hausses respectives de 17,5 milliards (+16,4%) et 39,5 milliards (+37%) ».
Selon la Dpee, les ressources (1037,2 milliards) sont constituées de recettes budgétaires (913,3 milliards), de dons (97,8 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards). Et en glissement annuel, les ressources ont progressé de 46,5 milliards grâce aux dons.
« Ces derniers sont estimés globalement à 97,8 milliards (+41,6%) en liaison avec la progression de l’appui des bailleurs et des ressources exceptionnelles de 20 milliards reçus dans le contexte de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 », souligne la source.