Le ministère des finances et du budget, dans son  « document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2021-2023 », projette une  croissance du PIB réel de plus de 7,0%  attendue dès 2023.

D’après le  document du ministère des finances et du budget, dans le moyen terme, l’activité économique devrait retrouver sa dynamique après la relance attendue en 2021 et se maintenir sur un sentier de forte croissance jusqu’en 2023. Et ce dynamisme serait soutenu par un environnement interne plus favorable mais également grâce aux investissements structurants attendus dans le cadre de l’exécution des projets et programmes inscrits dans la deuxième phase du PSE ainsi que le démarrage de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières dès 2023.

«  A cet effet, il est attendu une croissance du PIB réel de plus de 7,0% dès 2023, soit une croissance moyenne de 6,4% sur la période 2021-2023 », précise-t-on dans le document.

Toujours d’après le document, dans le secteur primaire, l’activité devrait s’établir en moyenne à 6,6% sur la période 2021-2023 contre 4,2% en 2020. Et cette situation serait imputable principalement à la reprise de l’activité après le choc de 2020 lié à la COVID-19. La source souligne que  la relance de l’activité agricole renforcerait le dynamisme du secteur primaire.

Concernant l’activité du secteur secondaire, le document souligne qu’elle ressortirait en moyenne en hausse de 6,2% sur la période 2021-2023 contre 1,6% en 2020, soit une accélération de 4,6 points de pourcentage. Et cette orientation s’expliquerait, notamment, par la bonne tenue des sous-secteurs des industries extractives, des produits agroalimentaires et chimiques, de l’électricité et de la construction.

Toujours d’après le document, sur la période 2021-2023, l’activité du secteur tertiaire devrait rester vigoureuse avec une croissance moyenne de 6,4% contre -1,0% en 2020.

« Cette bonne tendance de l’activité est à mettre en liaison avec la sortie de la crise de COVID-19 de 2020. Ce dynamisme du secteur tertiaire serait, essentiellement, tiré par les activités commerciales, par la bonne tenue des services financiers, d’hébergement et de restauration mais aussi par la vigueur dans les activités immobilières », précise le document.