Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé  qu’au cours des cinq prochaines années, 35 % de ses financements en moyenne auront des retombées positives pour le climat. Un objectif ambitieux qui vient se substituer à une cible initiale de 28 % à l’horizon 2020, en vigueur depuis cinq ans. C’est ce que révèle un communiqué émanant de la banque.

D’après le document susmentionné, la Banque mondiale (Bird et Ida) veillera également à ce que 50 % de ces financements soutiennent l’adaptation et la résilience. Et ces deux annonces, parmi d’autres, reflètent l’engagement du Groupe de la Banque mondiale à accompagner les pays en développement confrontés aux enjeux du changement climatique et à une nécessaire adaptation à ses effets grandissants.

D’après la source, Samedi 12 décembre, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass,  a évoqué les activités et engagements de l’institution lors du sommet Ambition climat, organisé en mode virtuel par les Nations Unies, le Royaume-Uni et la France en partenariat avec le Chili et l’Italie.

« Le changement climatique contrarie sérieusement nos efforts en faveur du développement. Les pays les plus pauvres sont ceux qui souffrent le plus des aléas du climat, avec leur cortège d’inondations, de sécheresses et de menaces pour la sécurité alimentaire. En plus d’augmenter nos financements climatiques, nous nous employons à promouvoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays ainsi qu’une transition réussie vers un développement sobre en carbone », souligne David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.

Toujours d’après la source, la Banque mondiale est déjà la première source de financement multilatérale pour les investissements climatiques dans les pays en développement.

Et le document de rajouter : «  Dans le cadre de l’adoption de son premier Plan d’action sur le changement climatique 2016-2020, il s’était fixé pour objectif de porter à 28 % d’ici à 2020 la part de ses financements ayant des effets positifs sur le climat. La nouvelle cible de 35 % annoncée aujourd’hui fera partie intégrante de son deuxième Plan d’action sur le changement climatique, qui couvrira la période 2021 à 2025 ».

La source estime qu’entre 2016 et 2020, les institutions du groupe (Banque mondiale Ifc et Miga) ont mobilisé plus de 83 milliards de dollars de financements climatiques en faveur des pays en développement.

« Ces ressources ont notamment permis d’augmenter de 34 Gw  les capacités de production électrique à partir d’énergies renouvelables et de faire bénéficier des millions d’individus dans une cinquantaine de pays d’un meilleur accès aux données hydrométéorologiques et aux systèmes d’alerte précoce, parmi d’autres résultats positifs pour le développement. L’an dernier, le niveau d’investissements climatiques du Groupe de la Banque mondiale a battu des records historiques », rajoute la source.

Toujours ‘après le document, la Banque mondiale s’emploie à aider les pays à contrôler et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Et à travers ses programmes, il est déterminé à aider les pays à atteindre leurs objectifs climatiques et de développement, avec en ligne de mire les contributions déterminées au niveau national au titre de l’accord de Paris et la diminution de la dépendance énergétique vis-à-vis du charbon, dans le souci d’une relance vigoureuse, verte et climato-résiliente.