La direction de la prévision et des études économiques  (Dpee), dans son document : » Situation économique et financière en 2020 et perspectives 2021, estime que la nouvelle stratégie de relance du sous-secteur articulé autour d’un complexe minier et sidérurgique  vise à transformer une partie du minerai de fer au Sénégal à Kédougou afin de produire à l’horizon 2022, 1,5 millions de tonnes de fer à béton et 4 millions de tonnes d’acier.

La direction de la prévision et des études économiques   souligne que  : «La reprise de l’activité des extractives, bénéficierait de la nouvelle stratégie de relance du sous-secteur articulé autour d’un complexe minier et sidérurgique qui vise à transformer une partie du minerai de fer au Sénégal à Kédougou afin de produire à l’horizon 2022, 1,5 millions de tonnes de fer à béton et 4 millions de tonnes d’acier ».

 Dans le document susmentionné, la direction de la prévision et des études économiques  précise que les efforts de l’État dans le cadre du renforcement des projets phares du Pse  contribueraient également à rehausser le sous-secteur.

 À ce titre, la direction de la prévision et des études économiques (Dpee) estime que l’exploitation de l’or se renforcerait à la faveur de la reprise de certains gisements, notamment, Karakaena, du démarrage de l’exploitation du gisement Makabingui et la construction d’une nouvelle mine (Agem).

Toujours d’après la source, l’augmentation des réserves de Sabodala Gold Operation (SGO) devrait être un facteur déterminant pour le sous-secteur. Et la Dpee note que l’accélération de l’exploitation du zircon avec le gisement de Niafarang d’une capacité de production annuelle de 54 000 tonnes, devrait renforcer le sous-secteur extractif.

« Le développement de la filière phosphate /fertilisant reste aussi un enjeu majeur des industries chimiques du Sénégal. En somme, l’activité du sous-secteur extractif, est projetée en hausse de 5,8% contre un repli de 11,4% attendu en 2020 », mentionne le document susmentionné.