D’après le site www. moneyvox, le Maroc, le Sénégal, le Burkina Faso et les îles Caïmans ont été placés sous surveillance par le Groupe d’action financière (Gafi) pour leurs manquements dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
D’après la source, à l’issue d’une réunion plénière, cet organisme intergouvernemental a ajouté ces quatre pays à la « liste grise » des pays présentant des « déficiences stratégiques », mais qui ont pris l’engagement de mettre en œuvre des plans d’action dans des délais impartis pour améliorer leur situation.
Toujours d’après la source, depuis sa précédente réunion plénière en octobre, le Gafi a identifié des progrès réalisés par la plupart des autres pays sur cette liste grise, à savoir l’Albanie, la Birmanie, le Botswana, le Cambodge, le Ghana, l’Ile Maurice, le Nicaragua, le Pakistan, le Panama, l’Ouganda et le Zimbabwe.
« Deux autres pays sur la liste grise, la Barbade et la Jamaïque, n’ont pas fourni de nouvelles informations au Gafi depuis octobre en raison de la pandémie de Covid-19 » explique la source.
Il faut noter que le Groupe d’action financière (Gafi) est un organisme intergouvernemental créé en 1989 par les Ministres de ses états membres. Et les objectifs du Gafi sont l’élaboration des normes et la promotion de l’efficace application de mesures législatives, réglementaires et opérationnelles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées pour l’intégrité du système financier international.
Le Groupe d’action financière est donc un organisme d’élaboration des politiques qui s’efforce de susciter la volonté politique nécessaire pour effectuer les réformes législatives et réglementaires dans ces domaines.
Le Gafi surveille les progrès réalisés par ses membres dans la mise en œuvre des mesures requises, examine les techniques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ainsi que les mesures permettant de lutter contre ces phénomènes, et encourage l’adoption et la mise en œuvre des mesures adéquates au niveau mondial. En collaboration avec d’autres acteurs internationaux, le Gafi identifie également au niveau des pays les vulnérabilités afin de protéger le secteur financier international contre son utilisation à des fins illicites.