Le ministère de l’Economie du Plan et de la Coopération, dans son document : « Les comptes nationaux trimestriels-1er trimestre 2021 », note un repli de 0,4% en variation trimestrielle de la consommation finale totale des ménages.
« En variation trimestrielle, la consommation finale s’est rétractée de 0,4% au premier trimestre de 2021. Cette baisse est liée à la contraction de la consommation finale des ménages (-0,6%). Toutefois, les consommations finales des administrations publiques et des Institutions Sans But Lucratif au Service des Ménages (ISBLSM) sont ressorties, respectivement, à +0,6% et +1,8%. En glissement annuel, la consommation finale a augmenté de 4,1%, par rapport au trimestre correspondant de 2020. Cet accroissement est expliqué par le relèvement de la consommation des ménages (+3,9%). De surcroît, les consommations finales des administrations publiques (+5,1%) et des ISBLSM (+7,5%) se sont améliorées, par rapport au même trimestre de 2020 », explique-t-on dans le document susmentionné.
Une croissance de 13,2% de la formation brute de capital fixe (Fbcf)
D’après le document, en rythme trimestriel, la Fbcf a connu une hausse de 13,2% au premier trimestre de 2021. Comparée au premier trimestre de 2020, la Fbcf a également connu une progression de 20,4% en liaison avec la bonne orientation de l’activité de la construction (+20,6%).
Une détérioration du déficit de la balance extérieure des biens et services
« Par rapport au quatrième trimestre de 2020, les importations de biens et services en volume se sont rehaussées de 13,0%, dans le sillage de l’augmentation des importations de biens (+6,8%) et de services (40,4%). Comparativement au même trimestre de 2020, une hausse de 11,0% des importations de biens et services en volume est notée au premier trimestre de 2021. Cette progression est en relation avec les augmentations respectives de 6,8% et de 28,4% des volumes importés des biens et ceux des services sur la même période. En particulier, les importations de biens ont été tirées par l’accroissement de celles des autres produits manufacturiers (+22,5%). Toutefois, leur évolution est amoindrie par la réduction des achats extérieurs des produits pétroliers (-30,3%) et de ceux de l’agroalimentaire (-7,4%) », note le document.
S’agissant des exportations de biens et services, le document souligne qu’elles sont ressorties en hausse de 11,5% au premier trimestre de 2021, comparativement au trimestre précédent, à la suite de l’accroissement des exportations des biens (+8,4%) et des services (38,2%). Et en revanche, les exportations de biens et services, en volume, ont enregistré une baisse de 3,5%, comparées au même trimestre de l’année précédente. Le fléchissement des exportations des biens et services résulte de celui des services (-33,4%) impactés par la baisse de l’activité touristique, dans un contexte de recrudescence du Covid -19.
« Au total, le déficit de la balance extérieure de biens et services en volume s’est détérioré, passant de 790,3 milliards au quatrième trimestre 2020 à 901,9 milliards au premier trimestre 2021. En effet, l’augmentation plus soutenue de 1,5 point de pourcentage de l’évolution des importations, par rapport à celle des exportations a conduit au creusement de ce déficit », renseigne le document.