La commission formation de l’association des assureurs du Sénégal (AAS), a organisé ce jeudi 14 octobre 2021 un atelier de partage avec des acteurs de la distribution pour la promotion et la consolidation du partenariat avec les intermédiaires d’assurances. Venu présider la rencontre au nom du directeur des assurances, M. El Hadji Ousmane Sy, estime que le chiffre d’affaire du secteur des assurances a atteint 206 milliards en 2020 en cette période de pandémie de Covid-19.
Selon M. El Hadji Ousmane Sy, représentant la direction des assurances, structure logée au niveau du ministère des finances et du Budget, l’association leur a invité à cette rencontre pour discuter sur les différents problèmes qui peuvent exister dans les relations entre les compagnies d’assurance et les courtiers. Et pour cette journée, ils vont parler de de digitalisation, des problèmes qui existent.
« Au niveau du secteur des assurances, on a enregistré une progression. La progression est beaucoup plus importante en 2018 et en 2019.Mais pour 2020, le secteur a été résilient, on a enregistré une progression de 5,4% et le chiffre d’affaires a atteint 206 milliards. Donc le secteur des assurances s’est bien défendu par rapport à cette pandémie. Et nous espérons qu’en 2021, nous allons vraiment dépasser ce chiffre. Quand la pandémie est intervenue, les gens se sont réunis, on a mis en place un certain nombre de dispositifs », dixit M. El Hadji Ousmane Sy.
Quant à M. Papa Amadou Mbaye, président de la commission formation de l’association des assureurs du Sénégal, il avance : « C’est dans le cadre des activités de cette association des assureurs du Sénégal que la commission formation que j’ai l’honneur de diriger, a organisé cet atelier de partage avec les intermédiaires, ceux qui sont chargés de la distribution. Cet atelier a fondamentalement pour objectif de créer les conditions d’un dialogue constructif et constant que les différents acteurs que nous sommes. Dans le cadre de ce dialogue, il faut comprendre que nous ne pouvons pas régler, résoudre les problèmes en une seule fois. Il faut mettre en place un dispositif organisationnel permanent qui soit capable de porter ces ambitions-là. C’est la raison pour laquelle, nous avons assigné cet atelier-là de mettre en place une commission paritaire, une commission pérenne entre les commissions d’assurance et les assureurs. Cette commission se chargera de l’ensemble des questions qui, aujourd’hui seront jetées dans les différents acteurs dans le panier de la réflexion ».
Il rajoute : « Aujourd’hui, nous sommes devant ce contexte de pandémie, devant ce contexte de digitalisation croissant avec l’avènement du Numérique qui prend de plus en plus de place dans notre vie à tous. Je pense qu’il faudra que nous entrevoyions ce que demain devrait être ce métier. Si, on ne l’accompagne pas, si on n’anticipe pas ces évolutions-là, elles vont venir nous imposer à nous et peut être nous créer des problèmes. L’intermédiaire d’assurance, c’est quelqu’un qui crée la relation, la compagnie d’assurance et l’assureur. Si on fait de l’assurance avec du mobile, l’assuré qui est dans son appartement ou, qui est chez lui ou son bureau, il peut naturellement aller souscrire son assurance sans passer par n’importe qui, une plateforme. Vous voyez bien qu’il y a un problème qui se pose là. Or, naturellement, je pense que quelque part, quel que soit la sophistication des procédés industriels, des procédés numériques, il faut aussi prévoir une place pour la matière grise humaine et si on ne l’anticipe pas, ça va s’imposer à nous ».