La Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (Dpee), dans son « Point mensuel de conjoncture-Septembre 2021 », estime que les dépenses budgétaires ont été exécutées à hauteur de 3056,2 milliards à fin septembre 2021.

D’après la Dpee, au terme des neuf premiers mois de 2021, la gestion budgétaire est marquée par un accroissement de 5,4% des ressources mobilisées à hauteur de 1983,5 milliards et une exécution des dépenses estimées à 3056,2 milliards (-1,6%). Et  au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé déficitaire de 1076,8 milliards à fin septembre 2021 contre un déficit de 1225,6 milliards un an auparavant, soit une atténuation de 148,8 milliards.

« S’agissant des dépenses budgétaires, elles ont été exécutées à hauteur de 3056,2 milliards à fin septembre 2021 contre 3107,3 milliards un an auparavant, soit une baisse de 51,1 milliards (-1,6 %). Ce repli traduit les baisses simultanées des investissements et des autres dépenses courantes. En effet, les autres dépenses courantes (1073,3 milliards) et les dépenses en capital (1076,4 milliards) se sont contractées respectivement de 4,6% et 5,6% comparativement à la même période un an auparavant. Cette situation a, toutefois, été atténuée par l’accroissement de la masse salariale et des charges d’intérêt sur la dette publique qui se sont confortées respectivement de 9,1% et 4,0%, atteignant respectivement 659,4 milliards et 247,1 milliards à fin septembre 2021 », note la Dpee.

Hausse des ressources budgétaires

« A fin septembre 2021, les ressources (1983,5 milliards) sont constituées de recettes budgétaires (1887,2 milliards), de dons (70,6 milliards) et de recettes exceptionnelles (20 milliards). En glissement annuel, les ressources se sont confortées de 101,8 milliards, grâce aux recettes budgétaires (1887,2 milliards) qui se sont améliorées de 8,5% à fin septembre 2021. Pour leur part, les dons ont affiché une baisse de 52,1 milliards, soit un repli de 42,5% par rapport à la même période de 2020 », note la Dpee.

Toujours d’après la source, la progression des recettes budgétaires est à la faveur des recettes fiscales (1802,4 milliards) qui ont augmenté de 10,1%. Ce relèvement est impulsé par l’impôt sur les revenus (306,0 milliards), la TVA intérieure pétrole (19,1 milliards), les droits d’enregistrement et timbre (73,0 milliards) et le FSIPP (72,5 milliards) qui se sont confortés respectivement de 17,5 milliards (+6,1%), 8,7 milliards (+84,4%), 22,6 milliards (+44,9%) et 38,1 milliards (+111,1%).

Et le document de préciser : « De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la TVA à l’import (367,5 milliards) et les droits de porte (223,6 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique avec des hausses respectives de 24,4% et 14,9%. En revanche, la TVA intérieure (hors pétrole) et les taxes spécifiques pétroles ont atténué cette tendance haussière avec des baisses respectives de 35,6 milliards et 25,7 milliards, pour s’établir respectivement à 222,0 milliards et 71,2 milliards à fin septembre 2021 ».