M. Ibrahima Amadou Sarr, président de la commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), en marge du séminaire d’information sur les réformes du secteur de l’énergie organisé du 6 au 7 janvier 2022 à Somone  à l’intention du collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), révèle que l’accès et le coût du produit constituent les défis à relever dans le secteur de l’énergie.

 « Comme vous le savez la commission de régulation du secteur de l’énergie, est un organe de l’Etat chargé de la régulation des activités de production, de transport et de distribution de l’énergie électrique. Elle dispose de deux types d’attribution : les attributions consultatives et des attributions décisionnelles et joue dans ce cadre-là un rôle déterminant dans la mise en œuvre des politiques hydrauliques décidés par l’Etat du Sénégal. C’est à ce titre que nous avons jugé utile, aujourd’hui, il faut au moment où le secteur de l’énergie est en pleine mutation avec les grandes réformes en cours pour redresser les défis qui ont jusqu’ici caractériser le système électrique à savoir la disponibilité du produit, l’accès au produit, les coûts du produit », a laissé entendre M. Sarr lors de son allocution.

Il estime que le premier défi concernant la production a été relevé. Et il reste à régler le défi de l’accès et le défi du coût.

« Et dans ce cadre, l’Etat du Sénégal a engagé d’importantes réformes annoncées déjà dans la lettre de politique sectorielle du secteur mais aussi dans le second compact du Millénium Challenge Account signé entre le gouvernement du Sénégal et  les Etats-Unis d’Amérique. Ces réformes-là, doivent être partagées parce que  l’un des gages en matière de bonne mise en œuvre des politiques publiques, c’est réussir l’adéquation entre les mécanismes institutionnelles qui sont mises en place par l’Etat et les attentes des populations ».

Et M. Sarr de rajouter : « Nous avons estimé dans ce cadre-là d’associer les journalistes de la presse économique pour mieux partager ces réformes qui sont aujourd’hui arrivées à maturité. La Senelec va passer en filiale ».

Il souligne que  le coût de l’électricité au Sénégal demeure le plus élevé dans la  sous-région. Et le gouvernement est en train de mettre en œuvre des réformes.