La direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans le document: « Situation économique et financière en 2021 et perspectives 2022 », estime qu’en 2022, les cours du baril devraient s’établir à 64,52 dollars, soit un repli de 1,8% par rapport à 2021.
D’après la direction de la prévision et des études économiques, le dynamisme de l’activité économique mondiale en 2021-2022 devrait impulser la production mondiale de pétrole. Après le repli de l’offre des pays de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole, y compris la Russie et d’autres exportateurs de pétrole non OPEP) durant la première année de la crise sanitaire, la production de l’or noir devrait retrouver son niveau d’avant crise sanitaire parallèlement à l’augmentation de la demande.
« En effet, selon les prévisions du FMI publiées en octobre 2021, le cours du baril de pétrole (WTI) devrait progresser de 59,1%, passant de 41,29 dollars en 2020 à 65,68 dollars en 2021. En 2022, les cours du baril devraient s’établir à 64,52 dollars, soit un repli de 1,8% par rapport à 2021. Les cours des matières premières devraient fortement s’accélérer en liaison avec la hausse des produits pétroliers pour atteindre 26,7% en 2021 avant de se replier de 0,9% en 2022 », note la Dpee.
Dans un autre registre, la Dpee souligne que la progression des cours des produits de base induirait des pressions inflationnistes dans le monde, notamment dans les pays émergents et en développement en 2021.
« Ainsi, les produits alimentaires ont significativement augmenté dans certaines zones, notamment, en Afrique subsaharienne et en Asie centrale suite au renchérissement desdits produits importés. Dans les pays émergents et en développement, les prix à la consommation augmenteraient de 5,5% en 2021 contre 5,1% un an plutôt. Dans les pays avancés, le niveau général des prix s’établirait à 2,8% en 2021 contre 0,7% en 2020. En 2022, dans un contexte de poursuite de la reprise de l’activité économique, l’inflation est attendue à 2,3% dans les pays avancés et à 4,9% dans les économies émergentes », souligne-t-on dans le document.