Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Ministère de l’Economie et des Télécommunications tient à informer l’opinion nationale et internationale qu’il suit avec toute la rigueur qui sied la situation à Expresso Sénégal.

« Le Ministère indique d’ores et déjà qu’il demande fermement à la Direction d’Expresso Sénégal de suspendre et de surseoir à toute volonté de licenciement des agents concernés. Il ne saurait en être ainsi à la suite des échanges et des conclusions que le Ministère a conjointement et de manière consensuelle arrêtées avec la Direction d’Expresso Sénégal », note-t-on dans le communiqué. 

Toujours d’après la source, depuis l’éclatement de cette affaire, le Ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications, M. Yankhoba Diatara ne cesse d’inviter et de convoquer les parties prenantes autour du dialogue afin de trouver une issue heureuse pour tous. C’est à cet effet qu’il a reçu en audience le CEO du Group EXPRESSO et lui a rappelé les engagements pris devant le Chef de l’Etat au moment de l’acquisition de la licence 4G.

« En outre, il a été proposé la mise en place d’une commission de négociation coordonnée par le Secrétaire Général du ministère, pour réunir les deux parties autour de la table de discussions afin de trouver les voies et moyens les plus appropriés pour dépasser le contentieux. Le souci du Gouvernement du Sénégal étant de tout faire pour préserver les emplois dès lors que le secteur des télécommunications ne souffre pas de crise particulière », poursuit le document.

En attendant de trouver un compromis entre les parties, le Ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications tient à rassurer les agents qu’ils ne sauraient être victimes de licenciement de la part de la Direction d’Expresso Sénégal dans le cas actuel de la procédure.

« Le Ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications signale que les discussions vont se poursuivre. C’est ainsi que le Ministère invite également les agents à privilégier les échanges et la courtoisie, d’éviter l’usage de la violence tant verbale que dans les actes qu’ils posent pour réclamer justice », précise-t-on dans le document.