Le projet de Reverse Linkage dont le mécanisme a été initié par la Banque Islamique de Développement. Il vise à promouvoir la coopération sud-sud à travers le partage d’expériences par les pairs. Ainsi la première phase a regroupé 10 pays, dont les objectifs, c’était vraiment un renforcement de capacités aussi bien en équipement mais également dans les domaines de la biosécurité, bio-sureté, dans les domaines de la qualité, du diagnostic et du séquençage.
Dr. Ousmane FAYE, Chef, responsable du département virologie de l’Institut Pasteur de Dakar, a affirmé : « C’est un projet qu’on a appelé Reverse Linkage, c’est une initiative de la Banque Islamique de Développement, qui consiste un peu à appuyer une coopération sud-sud. Avant la coopération, c’est Nord /Sud maintenant, il va essayer de mettre en place cette coopération Sud/Sud. Donc ce projet dans sa première phase a regroupé 10 pays, dont les objectifs, c’était vraiment un renforcement de capacités aussi bien en équipement mais également dans les domaines de la biosécurité, bio-sureté, dans les domaines de la qualité, du diagnostic et du séquençage. Donc, c’est les thèmes qui ont été développés. Et il y avait plusieurs phases, phase où c’était fait en ligne, où des experts de l’Institut Pasteur se sont déplacé et des phases où effectivement, on les a réunis ici à l’Institut Pasteur pour continuer ce partage ».
Il estime que ce n’est pas la fin, il y a une deuxième et troisième phase parce que, il y a d’autres bailleurs qui se sont liés à cette initiative, toujours pour continuer le renforcement de ces capacités.
Ils sont au nombre de 10, ce sont des pays africains, le Togo, le Benin, la Cote d’Ivoire pour ne citer que ceux-là.
« C’est des experts de laboratoires essentiellement qui sont impliqués dans leur pays pour le diagnostic. Vous savez que le laboratoire, c’est un ensemble, il y a le diagnostic, tout le volet qualité, il y a tout le volet biosécurité et c’est pourquoi effectivement, ces thèmes ont été pris en compte, en considération, plus des équipements qui ont été fournies à ces pays », souligne -t-il.
Production de vaccins Covid fin décembre 2022
« Pour ce qui concerne les vaccins, il y aune unité qui est actuellement en construction, qui est bien avancé. Donc les objectifs, c’est vraiment fin décembre 2022 qu’on puisse produire les vaccins. Donc l’équipe a visité la production ce matin et donc en fait, on est vraiment en phase, ça ne prend pas uniquement le vaccin Covid mais ça permet également de prendre tous les vaccins du PV mais également avant on faisait la fièvre jaune à renforcer la capacité pour produire beaucoup plus de fièvre jaune, produire la covid parce que vous avez tous suivi les problèmes aux vaccins de Covid au début de cette pandémie mais également prendre les vaccins d’intérêt pour l’Afrique, c’est le plus important, il faudrait qu’on puisse prendre en charge nos maladies pour produire les vaccins sur place », souligne Dr. Faye.
D’après le communiqué de presse, en 2019, Il a été observé une propagation relativement lente de la pandémie de COVID-19 en Afrique. Et le manque de ressources et de capacités affectés à nos systèmes sanitaires présageait un avenir compromettant pour les populations en Afrique. La source précise qu’il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir des initiatives d’appui considérable se concrétiser. Parmi ces derniers
Le document de préciser : « C’est dans ce cadre que les partenaires financiers d’une part, la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), la Société Islamique Internationale de Financement du Commerce (SIFC), la Banque Islamique de Développement (BID) et d’autre part, l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) le partenaire technique, ont permis dans la première phase du projet aux 10 laboratoires bénéficiaires dans 10 pays d’Afrique Sub-Saharienne, de faire à la pandémie de COVID-19 en réalisant i) des sessions de formation en ligne sur les modules de Diagnostic de la COVID-19, d’Assurance Qualité, de Biosécurité et Bio Sûreté, des sessions de suivi en ligne suite à ces formations sur les trois modules précités, la mise à disposition d’importants lots de matériels à l’ensemble des bénéficiaires d’une valeur de 50.000 USD par laboratoire et par pays, le déplacement des experts de l’IPD au sein des laboratoires bénéficiaires pour des missions de coaching, v) des stage d’immersion à l’Institut Pasteur de Dakar pour deux personnes de chaque laboratoire bénéficiaire ».
Rappelons que l’objectif de ce stage est de valider les acquis des formations théoriques en ligne dispensés aux 10 pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire sur le les modules de Diagnostic de la COVID-19, d’Assurance Qualité, de Biosécurité et Bio Sûreté. Et de leur partager des accès pour l’utilisation de la plateforme de partage des données de laboratoire TERAGA développé par l’Institut Pasteur de Dakar.