Selon la FAO l’utilisation mondiale de céréales en 2022-2023 devrait atteindre 2 792 millions de tonnes.


D’après un communiqué, la FAO a également a publié des prévisions actualisées concernant la production de céréales en 2022, qui présentent des perspectives sensiblement revues à la baisse. Et la production mondiale de céréales devrait baisser de 38,9 millions de tonnes, soit 1,4 pour cent, par rapport à l’année précédente, selon le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demandez de céréales.  

Toujours d’après la source, la plus grande partie de cette révision à la baisse est à mettre au compte des céréales secondaires. Et en effet, on prévoit une baisse de 16 pour cent des rendements du maïs dans l’Union européenne par rapport à la moyenne quinquennale, compte tenu des conditions météorologiques exceptionnellement chaudes et sèches.

Toujours d’après le document susmentionné, la FAO a relevé ses prévisions concernant la production mondiale de blé par rapport au dernier rapport de juillet, lesquelles ont été portées à 777 millions de tonnes (soit une baisse négligeable par rapport à 2021) au vu de la récolte record attendue en Fédération de Russie et des conditions météorologiques favorables en Amérique du Nord. La production mondiale de riz devrait reculer de 2,1 pour cent par rapport à son niveau record atteint en 2021.

« On estime à présent que l’utilisation mondiale de céréales en 2022-2023 devrait atteindre 2 792 millions de tonnes, tandis que les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes de 2023 devraient se contracter de 2,1 pour cent et s’établir à 845 millions de tonnes. Le rapport stocks/utilisation de céréales au niveau mondial devrait donc légèrement reculer et s’établir à 29,5 pour cent (contre 30,9 pour cent en 2021-2022), un niveau encore relativement élevé du point de vue historique, selon la FAO », précise-t-on dans le document.

Les échanges mondiaux de céréales devraient fléchir de 1,9 pour cent en 2022-2023 (juillet-juin) par rapport à la période précédente et atteindre 469,6 millions de tonnes.

Dans un autre registre, le document souligne quel’Indice FAO des prix des produits alimentaires enregistre un recul de 1,9 pour cent, tandis que les nouvelles prévisions de la FAO indiquent un recul de la production mondiale de céréales en 2022.

« Le baromètre des prix mondiaux des denrées alimentaires a fléchi pour le cinquième mois consécutif en août, car les cours de la plupart des produits de référence ont baissé, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 138,0 points en août, soit une baisse de 1,9 pour cent par rapport au mois de juillet, mais reste à un niveau supérieur de 7,9 pour cent à sa valeur d’il y a un an. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires couramment échangés », mentionne-t-on dans le document.


Recul de 1,4% de l’indice des prix des céréales

« L’Indice FAO des prix des céréales a reculé de 1,4 pour cent par rapport au mois précédent, principalement en raison d’une baisse de 5,1 pour cent des prix internationaux du blé due à l’amélioration des perspectives de production en Amérique du Nord et en Fédération de Russie, ainsi qu’à la reprise des exportations en partance des ports ukrainiens de la mer Noire. Les prix du riz sont globalement restés stables pendant le mois, tandis que les cours des céréales secondaires ont légèrement progressé, de 0,2 pour cent, car le raffermissement des prix mondiaux du maïs dû aux conditions de culture chaudes et sèches dans l’Union européenne et aux États-Unis d’Amérique a été compensé par le fléchissement des prix de l’orge et du sorgho », note la source.

Toujours d’après la source, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a reculé de 3,3 pour cent par rapport à juillet et s’est établi à un niveau légèrement en dessous de celui d’août 2021. Et les prix mondiaux de l’huile de soja ont augmenté modérément sur fond de craintes quant aux répercussions des conditions météorologiques défavorables sur la production aux États-Unis d’Amérique, mais ces gains ont été plus que contrebalancés par le tassement des cours des huiles de palme, de tournesol et de colza, qui s’explique par un accroissement des disponibilités exportables en Indonésie dû à la baisse des taxes sur les exportations et par la reprise progressive des expéditions d’huile de tournesol dans les ports de l’Ukraine.

Et le document de poursuivre : « L’Indice FAO des prix des produits laitiers a perdu 2,0 pour cent en août, mais affiche encore une valeur supérieure de 23,5 pour cent à celle d’août 2021. Les prix mondiaux du fromage ont enregistré leur dixième hausse mensuelle consécutive, tandis que ceux du lait se sont affaiblis dans un contexte d’augmentation de l’offre en provenance de Nouvelle-Zélande, malgré une baisse de la production en Europe occidentale et aux États-Unis d’Amérique ».

Dans un autre registre, la source estime que l’Indice FAO des prix de la viande a fléchi de 1,5 pour cent par rapport à juillet, mais il est encore en hausse de 8,2 pour cent par rapport à sa valeur d’il y a un an. Les cours internationaux de la volaille ont baissé en août, dans un contexte de disponibilités exportables abondantes au niveau mondial, tandis que les prix de la viande bovine ont baissé en raison d’une demande intérieure faible dans certains des principaux pays exportateurs. Les cours de la viande porcine ont, quant à eux, progressé.

« L’Indice FAO des prix du sucre a reculé de 2,1 pour cent et est ainsi tombé à son niveau le plus bas depuis juillet 2021, principalement sous l’effet du relèvement du plafond des exportations en Inde et de la baisse des prix de l’éthanol au Brésil », note-t-on dans le document.