Le nouveau ministre de la pêche et de l’économie maritime, M. Pape Sagna Mbaye, a consacré sa première sortie à la société de conserverie en Afrique-SA (SCASA) qu’il a visitée ce jeudi 29 septembre 2022 pour s’enquérir des conditions des travailleurs. M. Pape Sagna Mbaye estime que 80 conteneurs
Selon M. Pape Sagna Mbaye, ministre de la pêche et de l’économie maritime, SCASA est devenue aujourd’hui un fleuron de l’industrie sénégalaise et qui reflète à bien des égards la vision prospective du Président Macky Sall, parce que nul était son intervention, et sa vision, SCASA, aujourd’hui, jadis SNCDS ferait partie de ces industries qui seraient fermées à pareille époque.
« Et c’est le moment de magnifier la coopération sénégalo-coréenne pour la bonne et simple raison que la Corée est présente dans plusieurs secteurs et le dernier à ma connaissance, c’est l’Assemblée Nationale, où j’ai été député sortant où la Corée a eu à, prendre en charge la rénovation de l’assemblée nationale pour un coût de 3,5 milliards de F CFA. Aujourd’hui si la Corée, à travers Downg Won a investi autant d’argent pour que l’industrie du thon soit une réalité au Sénégal mais aussi une réalité qui a eu à profiter de l’Agoa parce qu’aujourd’hui, nous avons presque 80 conteneurs de thon qui sont embarqués à destination du marché américain et donc, Down Won a fait profiter des avantages liés à l’Agoa et qui sont assortis de mesures extrêmement dures avec le FBA. Donc si le FBA permet au marché américain de recevoir 80 conteneurs par mois, ça veut dire que le produit est exempt de défauts. Je pense que c’est une industrie à aider parce qu’aujourd’hui, en voyant les performances réalisées par les employés », a laissé entendre le ministre de la pêche et de l’économie maritime.
Il estime que ces femmes qui travaillent dans l’usine, par leur performance, peuvent avoir des primes jusqu’à 300 000F en plus de leur salaire, c’est qui est motivant. Je vois qu’au niveau social, l’entreprise respecte ses employés.
Selon Pape Sagna Mbaye, pour pouvoir être compétitif, il faudrait une gamme large, cohérente et profonde.
« Aujourd’hui, ce qui manque, c’est l’usine de packaging. Si on avait cette usine de packaging au Sénégal, ça allait influer sur les coûts, en dehors du poisson qui est travaillé, l’ensemble des intrants et des ingrédients qui rentrent dans la composition du produit, c’est importé et le coût du packaging est exorbitant et ça rend SCASA moins compétitive à l’international », dira-t-il.
Et il rajoute : « c’est la raison pour laquelle, je pense que c’est un projet que j’ai discuté avec mon collègue Abdou Karim Fofana, le ministre du commerce. J’ai demandé à la direction de SCASA de faire un dossier technique parce que nous devons participer à l’industrialisation de ce pays, SCASA est une industrie, une industrie de packaging et elle pourrait avoir un marché qui dépasserait même le marché sénégalais. SCASA peut compter sur le gouvernement pour avoir l’assistance nécessaire tant que cette demande serait conforme aux textes et aux lois en vigueur de ce pays ».
Rappelons que l’entreprise emploie 1400 personnes composés de d’hommes et de femmes.