En marge de l’atelier d’information et de partage sur le secteur de l’énergie, organisé par le ministère du pétrole et des énergies à l’intention du collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) à Saly pour deux jours, Mme Aïssatou Sophie GLADIMA, ministre du pétrole et des énergies estime que la transparence dans la gestion des ressources naturelles, constitue une porte ouverte pour d’autres investisseurs.
« Nous serons dans le concert des grands et cela permettrait aux gens de revenir investir parce que si on gère de façon transparente et responsable nos ressources naturelles, je pense que c’est une porte ouverte, c’est une porte ouverte pour d’autres investisseurs, d’autres domaines », a souligné le ministre du pétrole et des énergies, Mme Aïssatou Sophie GLADIMA.
Le ministre du pétrole et des énergies estime qu’il faut lire les documents qui sont sur le site web.
Selon Mme Sophie GLADIMA, il y’a deux phases dans le contrat, ce que l’on appelle la phase de recherche. Et dans cette phase Petrosen investit à 10 % et 10% est porté par la compagnie.
« Il y’a combien de forages qui ont été faits et qui ne sont pas productifs et ça, l’Etat du Sénégal ne peut pas le faire. Ce sont les privés qui ont plusieurs multinationales et qui sont dans plusieurs secteurs qui prennent ces risques soit tu gagnes, soit tu perds. Tu viens, tu fores, tu trouves ou tu ne trouves pas tu perds. Imaginez l’Etat du Sénégal, c’est combien de milliards qu’on met sur un forage. Un forage ne coûte pas moins de 150 000 dollars. Une fois que l’on a enlevé toutes les dépenses que l’on prend sur les barils produits et le Sénégal a 35% de ces barils », souligne le ministre du pétrole et des énergies.
Elle poursuit : « Maintenant en fonction de la production journalière, c’est ce qui fait que l’on dit que cela valse entre 51 et 64% parce qu’aujourd’hui on peut produire 10 barils, demain 3 pour des raisons techniques. Parce que ce sont des lentilles d’où sort le pétrole et le gaz. Il y’a aussi les impôts et les taxes que le Sénégal gagne sur ces projets. Durant cette phase, Pétrosen devrait passer de 10 à 20% de participation ».
Selon le ministre du pétrole et des énergies, pour la 1ere année, les gens investissent et s’ils font des puits qui ne sont pas productifs, c’est une perte.
« Ces gens, il faut qu’ils récupèrent l’argent perdu maintenant que nous avons fini de rembourser ce prêt et c’est en ce moment-là que les 51 milliards vont augmenter. Il ne faut pas que l’on se fasse trop d’illusions, c’est vrai il y’a ces revenus mais aussi les impôts qui vont être tirés mais il y’a les activités connexes où il y’a beaucoup plus pour booster l’économie sénégalaise. L’installation de ces pétrochimies qui puissent nous permettre d’avoir des usines d’urée et d’autres produits polymères que nous pouvons utiliser aussi bien en pharmacie que dans l’agriculture », affirme Mme Aïssatou Sophie GLADIMA.
Dans un autre registre, Le ministre du pétrole estime que le Président a décidé d’accompagner les sénégalais. Et des réunions se tiennent pour réduire la cherté de la vie.
« Si aujourd’hui le Sénégal décide d’accompagner les sénégalais en subventionnant, je ne vois pas comment quelqu’un vient nous dire de ne pas le faire. Jusqu’à présent nous arrivons à tenir même le carburant car le super devait quitter 1100 F mais le Président a dit qu’on le laisse à 890 F pour accompagner les sénégalais. D’autres pays ont pris d’autres mesures. On discute avec le Fmi et on verra dans d’autres secteurs ce que l’on pourra faire pour compenser », conclut-elle.