En marge du Salon PREVENTICA 2022, le comité technique sectoriel des industries Agro-Alimentaires (CTS IAA), a organisé un panel sur le thème : « L’utilisation des produits phytosanitaires dans les industries agro-alimentaires ». Selon Mme. Modji Bob, Spécialiste en développement durable leur élimination après usage, pose beaucoup de problèmes aux acteurs.
Le comité technique sectoriel des industries Agro-Alimentaires (CTS IAA) a invité les employeurs, travailleurs et partenaires sociaux à échanger sur le thème : « L’utilisation des produits phytosanitaires dans les industries agro-alimentaires ».
Mme Modji Bob, Spécialiste en développement durable, a tenu à souligner : «Je viens d’animer la conférence sur l’utilisation des produits phytosanitaire par les industries agro-alimentaires. Pour revenir à la question concernant les déchets, emballages, résidus, restes de produits phyto-sanitaires, le Sénégal, aujourd’hui, on trouve d’énormes difficultés à l’élimination de ces déchets. Cela est du fait que des incinérateurs qui sont capables d’éliminer ces produits, coutent cher et qu’aujourd’hui que ça soit les entreprises ou au niveau de l’Etat, ça n’existe pas au Sénégal, donc les gens essaient de trouver des solutions que ça soit au niveau des entreprises, au niveau étatique. Pour moi la solution, c’est que les entreprises qui fabriquent ces produits phyto-sanitaires puissent les récupérer. Donc une entreprise qui achète des produits phytosanitaires, une qu’elle a utilisé l’emballage, l’entreprise qui a vendu ces produits vienne récupérer ces produits pour incinérer, on ne peut fabriquer les produits, les vendre et que derrière les personnes ne sachent pas quoi faire à ces emballages jusqu’à ce qu’on puisse trouver au niveau national des incinérateurs qui peuvent faire ce travail-là ».
Elle estime qu’aujourd’hui, on ne peut pas s’en passer de ces produits-là, ce sont des produits qui leur permettent d’avoir de bons rendements mais aussi de lutter contre les attaques.
« Pour le moment, on est obligé d’utiliser ces produits même si les gens commencent à voire comment se débarrasser petit à petit de ces produits-là en leur remplaçant par d’autres types de produits bio naturels », martèle Mme Bob.
« La prévention des risques professionnels constitue une préoccupation majeure dans la vie de toute entreprise. En effet, aucune entreprise ne peut se développer si ses ressources humaines sont décimées ou handicapées par des accidents du travail ou des maladies professionnelles », précise-t-on dans le document de presse.