En marge de l’Association des Sénégalais diplômés du 2iE (Ex. GROUPE EIER/ ETSHER), tenue le samedi 17 Décembre 2022, M.  Maël Thiam, Président du conseil d’administration de la SONES, administrateur de l’Alliance pour la République (APR) estime que notre pays est maintenant dans une vision de réserve stratégique en eau ».

Le panel organisé au cours de cette assemblée générale, a eu pour thème : « Enjeux, défis, perspectives et orientations stratégiques du secteur de l’eau et de l’assainissement au Sénégal ».

M. Maël Thiam, Président du conseil d’administration de la SONES, a souligné : « Je commencerais d’abord par féliciter ces cadres de très haut niveau qui ont pris l’initiative de se regrouper en association en vue de promouvoir le secteur de l’eau mais également à travers le développement de relations entre eux mais également à travers les plateformes de réflexions et de propositions pour le développement du secteur. Le secteur de l’eau a toujours été un secteur très sensible, névralgique, vital et qui mérite une attention particulière, ce qu’a compris d’ailleurs son excellence ; M. le Président de la République en lui accordant une place prépondérante dans toutes les politiques du PSE ».

M. Thiam estime qu’ils sont dans un pays qui a hérité des infrastructures coloniales et lesquelles infrastructures, étaient destinées à un segment de population bien déterminée. Et avec l’explosion démographique, notamment dans des villes comme Dakar, il est évident que si des efforts n’avaient pas été effectués, il n’y aurait pas satisfaction en ce qui concerne les besoins en eau.

Il rajoute : « C’est ce qu’a compris très vite le Président de la République en mettant en branle plusieurs projets, vous avez entendu parler de CAMES, vous avez entendu parler de l’usine de dessalement mais déjà, si on s’arrête déjà au CAMES, j’ai eu l’occasion de  visiter les ouvrages et je dirai qu’au directeur général que c’était une erreur de l’appeler CAMES parce qu’on a  tendance dans l’esprit à croire que les  ouvrages sont circonscrits au niveau de Keur Momar Sarr alors que ce sont des  ouvrages qui couvrent quasiment la totalité du pays et notamment en ce qui concerne la ligne, Keur Momar Sarr jusqu’à Dakar en passant par des suppresseurs qui sont installés le parcours, des réservoirs et aujourd’hui le Sénégal n’est plus à une étape simplement d’approvisionnement en eau mais nous sommes maintenant dans une vision de réserve stratégique en eau ».

Il estime que des progrès énormes ont été effectués en témoigne aujourd’hui le soulagement des populations au niveau de Dakar.

« Aujourd’hui, c’est un problème qui est derrière nous et avec ce qui est en train d’être fait en termes de dessalement mais également ou à l’intérieur du Sénégal, d’autres efforts ont été effectués notamment, j’ai eu le plaisir de constater que des ouvrages ont été mis en œuvre pour éliminer le calcaire dans l’eau. Et ça, c’était un problème si vous allez dans le Saloum, l’eau fluorée qui causait des dégâts physiologiques au niveau des populations, aujourd’hui, est en train d’être résorbé », dira M. Thiam.

Quant à Mme Sarah Ouédraogo, chef de service, relations extérieures et insertions professionnelles à l’institut 2iE, elle avance : «Nous sommes honorés d’être ici au sein de cette assemblée générale extraordinaire de l’association des sénégalais diplômés de l’institut. Comme le Président l’a dit, l’institut a plus d’une cinquantaine d’années et au cours de ces cinquante années, on a formé plus de 10 800 diplômés dont 500 sénégalais. Donc vous voyez, c’était très important pour nous de venir ici parce que ça représente vraiment la dynamique dans laquelle l’institut 2IE est, qui est que nous sommes donc une communauté de formation mais également d’expertise avec pour vision de contribuer au développement du continent africain ».

Elle poursuit : « 2iE est à trois cœur de métiers essentiels, nous avons l’eau, l’assainissement et les aménagements hydro-agricoles, nous avons donc l’énergie avec les énergies renouvelables, nous avons le génie civile, les travaux publics.et vous voyez, nous avons ajouté une dimension managériale, ça signifie que nous formons des ingénieurs entrepreneurs parce que nous avons bien compris que le secteur privé est très puissant au niveau de cette contribution du développement du continent,  au niveau de l’insertion professionnelle de nos diplômés et nous avons une stratégie dite entreprise et nous sommes très regardant et très volontaires par  rapport à toutes ces dimensions, ici afin que vraiment tous les produits que nous formons au sein de l’institut correspondent vraiment aux besoins du secteur privé parce que c’est là que se trouvent les débouchés. Les Etats continuent d’envoyer des diplômés et vous voyez qu’il y a une belle marge de progrès au niveau du Sénégal parce que là, nous avons 500 diplômés ».

Mamadou Seydou Dia, président de l’amicale de l’association des sénégalais diplômés de 2iE, souligne : «Et sans modestie, j’ose le dire si le secteur  de l’eau et de l’assainissement a pu se hisser à ce niveau, il y a une très bonne contribution des diplômés de 2iE,ex EIER/ ETSHER.Les premiers directeurs de l’eau et de l’assainissement sont sortis de ces écoles, jusqu’à présent dans notre répertoire si on devait faire vraiment le bilan, on verrait que, à tous les niveaux, dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, il y a eu des contributions extraordinaires qui ont permis vraiment d’arriver à ce développement ».

Il poursuit : « Nous sommes sûrs et convaincus que ces diplômés pourront apporter une contribution substantielle dans la gestion des problèmes liés à l’eau et l’assainissement. C’est pour cela que, le bureau sera mis en place pour continuer des actions qui ont été déjà faites dans le passé à travers des conférences, des conseils et puis aussi des suggestions pour prendre en charge la problématique de l’eau de de l’assainissement ».