La Direction de la prévision des études économiques (Dpee) : « Point Mensuel de Conjoncture. Novembre 2022 », révèle que les recettes budgétaires ont enregistré une hausse de 548,3 milliards à fin novembre 2022.
D’après la Dpee, à fin novembre 2022, la gestion budgétaire a été caractérisée par une amélioration de la mobilisation des recettes budgétaires associée à une exécution importante des dépenses. Et les ressources globales (hors dons en capital), à fin novembre 2022, sont évaluées à 2913,2 milliards, soit une augmentation de 23,0%, en glissement annuel. D’après la source, quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 14,7% pour s’établir à 3535,3 milliards.
« Les ressources globales se sont appréciées de 23,0%, en rythme annuel, en liaison à la bonne tenue des recettes budgétaires qui ont enregistré une hausse de 548,3 milliards (+23,3%), s’établissant à 2902,2 milliards à fin novembre 2022. Les dons budgétaires, pour leur part, se sont chiffrés à 11,0 milliards, sur la période. La bonne tenue des recettes budgétaires est attribuable au dynamisme dans le recouvrement des recettes fiscales et des recettes non fiscales qui ont crû, respectivement, de 23,9% et 13,0% », précise la source.
D’après la Dpee, s’agissant des recettes fiscales, estimées à 2763,1 milliards, leur progression reflète la bonne tenue des recouvrements des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieurs, des droits mobilisés au cordon douanier et du FSIPP qui ont augmenté, respectivement, de 237,3 milliards, 167,9 milliards, 123,9 milliards et 9,7 milliards pour se situer à 931,3 milliards, 725,4 milliards, 936,0 milliards et 87,2 milliards à fin novembre 2022.
« Cependant, cette tendance favorable a été atténuée par le maintien de la suspension de la taxe à l’exportation d’arachide qui avait rapporté 6,3 milliards l’année précédente et la baisse sur les droits d’enregistrement de 10,5 milliards (- 15,2%). Quant aux recettes non fiscales, elles ont progressé de 16,0 milliards, en glissement annuel, pour se situer à 139,1milliards à fin novembre 2022 à la faveur du bon niveau de mobilisation des dividendes », mentionne le document.
Hausse de 452,5 milliards des dépenses publiques
« Au titre des dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 3535,3 milliards à fin novembre 2022 contre 3082,7 milliards un an auparavant, soit une hausse de 452,5 milliards (+14,7%). Cette progression s’explique par l’augmentation soutenue des dépenses d’investissement financées sur ressources intérieures, de la masse salariale et des charges de transferts et subventions », note la source.
Et le document de poursuivre : « En effet, au terme des onze (11) premiers mois de 2022, les dépenses en capital financées sur ressources intérieures ont progressé de 101,1 milliards (+13,1%) pour se situer à 870,4 milliards. Les charges de transferts et de subventions, établies à 970,2 milliards, se sont inscrites en hausse de 145,8 milliards (+17,7%), en glissement annuel. En outre, la masse salariale et les charges d’intérêts sur la dette, évaluées respectivement à 1015,2 milliards et 352,2 milliards, ont enregistré des progressions respectives de 23,1% et 23,6% sur la période sous revue. Cette orientation a été atténuée par la baisse de 52,0 milliards (-13,7%) des dépenses en fournitures et entretien qui sont évaluées à 327,3 milliards en cumul à fin novembre 2022 ».