La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son « point mensuel de conjoncture-Décembre 2022 », les chefs d’entreprise soulèvent des contraintes comme les difficultés d’approvisionnement, l’insuffisance de la demande, le recouvrement difficile des créances.
« L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, s’est renforcé de 8,2 points par rapport à Novembre 2022, s’établissant à 100,9 (au-dessus de sa moyenne de long terme). Ce résultat reflète l’optimisme des chefs d’entreprise des secteurs des services, de l’industrie et, dans une moindre mesure, des « Bâtiments et Travaux Publics ». Comparé au mois de décembre 2021, le climat des affaires s’est dégradé de 1,6 point en décembre 2022 », souligne-t-on dans le document.
D’après la source, dans l’industrie, les principales contraintes à l’activité relevées par les enquêtés sont les difficultés d’approvisionnement (33%), la concurrence supposée déloyale (33%), le recouvrement difficile des créances (22%) et l’insuffisance de la demande (19%). Et néanmoins, le climat des affaires dans ce sous-secteur s’est amélioré, en rythme mensuel, de 5,6 points en liaison avec les progressions relevées dans les commandes réalisées et leurs perspectives ainsi qu’aux stocks de produits finis et les perspectives de production.
« Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les interrogés ont mentionné les difficultés de recouvrement des créances (100%), la fiscalité (67%), l’accès au foncier (33%) et l’accès au crédit (33%). Toutefois, le climat des affaires s’est légèrement renforcé de 0,6 point dans le sous-secteur à la faveur des orientations favorables des soldes d’opinion des commandes privées et leurs perspectives. Il est également observé la stabilité des variables relatives aux commandes publiques et l’activité générale sur la période », note la source.
Et le document de rajouter : « S’agissant du sous-secteur des services, les obstacles à l’activité les plus soulignés par les interviewés sont la concurrence jugée déloyale (58%), le recouvrement des créances (42%), la demande (17%), la corruption et fraude (8%) et la fiscalité (8%). Cependant, le climat des affaires a fortement progressé (+12,7 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit l’évolution positive des soldes d’opinion des tarifs appliqués et leurs perspectives. De même, le chiffre d’affaires réalisé a contribué à la progression de l’indicateur du sous-secteur ».
Toujours d’après la source, au titre du sous-secteur du commerce, l’approvisionnement difficile en marchandises (67%), la demande (67%), la concurrence jugée déloyale (33%), les difficultés de recouvrement des créances (33%) et la fiscalité (33%) sont cités comme les principaux obstacles à l’activité du sous-secteur. Et le climat des affaires s’est légèrement réduit (-0,1 point), sur une base mensuelle, suite aux orientations défavorables des stocks de produits finis et du chiffre d’affaires.