La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Point mensuel de Conjoncture. Août de 2023 », note que l’indicateur du climat des affaires a chuté de 3,4 points en août 2023.
« En août 2023, le climat des affaires s’est dégradé, en rythme mensuel. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, a perdu 3,7 points et reste en-dessous de sa moyenne de long terme. Ce résultat traduit le pessimisme des prestataires de services. Sur un an, l’indicateur du climat des affaires a chuté de 3,4 points, comparé à la même période en 2022 », précise la Dpee.
D’après la Dpee, dans l’industrie, les principales contraintes à l’activité relevées sont la concurrence supposée déloyale (36%), l’insuffisance de la demande (35%), les difficultés d’approvisionnement en matières premières (30%), le recouvrement laborieux des créances (22%) et le niveau de la fiscalité (10%). Et le climat des affaires du sous-secteur s’est amélioré de 2,4 points, en rythme mensuel, à la faveur de l’optimisme des industriels interrogés sur les commandes et la production.
« S’agissant du sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes mentionnées sont le recouvrement des créances (90%), la fiscalité (68%), l’insuffisance de la demande (45%), l’accès difficile au foncier (33%), la concurrence supposée déloyale (33%), la vétusté des équipements (25%) et le coût des intrants (13%). Le climat des affaires s’est dégradé de 6,1 points dans le sous-secteur, en août 2023, en liaison avec l’orientation défavorable des soldes d’opinion relatifs aux commandes publiques et à leurs perspectives », souligne la Dpee.
Toujours d’après la source, au titre des services, les principales difficultés citées sont la concurrence jugée déloyale (55%), le recouvrement des créances (37%), la fiscalité (25%) et la demande (21%). Et sur la période, le climat des affaires a perdu 8,3 points dans le sous-secteur, en liaison avec le pessimisme des prestataires de services sur les commandes, les tarifs appliqués et leurs perspectives.
« Concernant le commerce, les contraintes relevées sont le recouvrement des créances (53%), la concurrence (42%), la fiscalité (41%), l’approvisionnement difficile en marchandises (35%), l’insuffisance de la demande (29%) et l’accès au crédit (12%). En rythme mensuel, le climat des affaires du sous-secteur s’est légèrement amélioré (0,6 point), faisant suite à l’opinion favorable des commerçants sur les chiffres d’affaires réalisé et attendu », renseigne la source.