La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son « Point mensuel de conjoncture-Janvier 2024 », note que concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les obstacles à l’activité mentionnés par les enquêtés sont la fiscalité, le recouvrement des créances, la concurrence supposée déloyale, l’accès difficile au foncier (25%), l’insuffisance de la demande.

D’après la Dpee, en janvier 2024, le climat des affaires s’est dégradé, en rythme mensuel. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, s’est réduit de 0,7 point par rapport au mois de décembre 2023.  Et cette situation résulte du pessimisme des prestataires de services, des entrepreneurs des bâtiments et travaux publics et des commerçants. En glissement annuel, l’indicateur du climat des affaires s’est amélioré 6,4 points par rapport à janvier 2023.

Toujours d’après la source, dans l’industrie, les chefs d’entreprise ont majoritairement cité la concurrence (33%), l’approvisionnement difficile en matières premières (30%), le recouvrement difficile des créances (30%), la demande (18%), la vétusté des équipements (12%), comme principales contraintes à l’activité. Et en rythme mensuel, le climat des affaires du sous-secteur s’est renforcé de 1,0 point, faisant suite aux opinions favorables des industriels sur l’évolution des stocks de produits, des commandes reçues, des perspectives de la production et des stocks des produits finis.

« S’agissant du sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les obstacles à l’activité mentionnés par les enquêtés sont la fiscalité (75%), le recouvrement des créances (75%), la concurrence supposée déloyale (50%), l’accès difficile au foncier (25%), l’insuffisance de la demande (25%), le coût des intrants (25%) et l’accès au crédit (25%). Ainsi, l’indicateur du climat des affaires a diminué de 0,6 point, en relation avec le pessimisme des entrepreneurs sur les perspectives de l’activité générale », renseigne la Dpee.

Et le document de rajouter : « Au titre des services, les entraves à l’activité sont le recouvrement des créances (55%), la concurrence jugée déloyale (36%), la fiscalité (27%), la demande (18%) et la corruption et fraude (9%). En somme, l’indicateur de ce sous-secteur s’est dégradé de 1,8%, en lien avec les opinions défavorables des prestataires de services sur le chiffre d’affaires réalisé, les commandes reçues et les tarifs appliqués ».

Toujours d’après la source, concernant le commerce, les difficultés relevées sont la concurrence (50%), le recouvrement des créances (50%), la demande (38%), la fiscalité (25%) et l’approvisionnement difficile en marchandises (13%). Et en variation mensuelle, le climat des affaires du sous-secteur a légèrement diminué de 0,1 point, traduisant le pessimisme des commerçants par rapport aux perspectives du chiffre d’affaires, aux stocks de produits finis et aux commandes.